E-commerce : Un jeune homme sur deux préfère acheter en ligne que de faire les boutiques
La semaine dernière, Air of melty vous a parlé d’une tendance qui concerne particulièrement les jeunes, à savoir le fait qu’ils sont plus adeptes du lèche-vitrine que de l’achat réel. C’est The Intelligence Group qui a mis en lumière ce nouveau phénomène baptisé Fauxsumerism et qui pose un problème aux marques, qui peinent donc à convertir des envies d’achats en achats réels. La stratégie communicationnelle des marketeurs et annonceurs doit donc amener le jeune consommateur à valider son panier une fois sa pratique de visionnage intensif terminé. Heureusement pour eux, une telle stratégie se voit favorisée par le fait que la majorité du lèche-vitrine des jeunes a lieu sur Internet, avec des 18-30 ans qui voudraient de plus en plus pouvoir tout acheter sur le net, sans avoir à se rendre dans les magasins physiques. Ainsi, en misant sur une stratégie digitale invitant au e-commerce, les marques ont toutes les chances de séduire les jeunes.
Une étude de l’institut américain Piper Jaffray vient ainsi de révéler que la proportion de jeunes se montrant intéressés par le shopping en ligne grimpe en flèche année après année : en 2013, 18% des jeunes Américaines disaient préférer le shopping en ligne aux enseignes physiques, contre 20% des jeunes hommes. Un an plus tard, la proportion d’hommes sollicitant davantage le e-commerce a plus que doublé, pour atteindre aujourd’hui 47% ! Ainsi, près d’un jeune Américain sur deux préfère acheter en ligne plutôt que de se rendre dans des points de vente physique. Du côté des femmes, le taux a également augmenté, mais de façon moindre : aujourd’hui, une jeune Américaine sur quatre (26%) préfère le e-commerce au commerce traditionnel.
Si les jeunes Américaines sont vraisemblablement moins adeptes du e-commerce que leurs camarades masculins, une étude de la marketplace mobile Vinted vient pourtant de mettre en lumière le fait que 54% des jeunes femmes font leurs achats en ligne via leur mobile. Mobile ou internet, une chose est en tout cas certaine : les entreprises doivent prendre conscience du potentiel du m-commerce et du e-commerce car, au total, c’est près d’un jeune sur trois qui voudrait pouvoir tout acheter en ligne sans malheureusement le pouvoir, puisque les entreprises affichent un net retard dans le domaine. Ainsi, seule une entreprise sur deux revendique une présence dans le commerce en ligne.