Emploi : Coach, critiques, lâcher prise, 6 conseils pour (bien) travailler avec la génération Z

Par Céline Pastezeur - Publié le 28 Juin 2017 à 10:00
Emploi : 3 jeunes sur 4 s’ennuient au travail, génération « bore out » ?
Travailler avec la jeune génération, c'est ce qui vous attend à l'avenir...et, sachez-le, l'avenir c'est demain ! Alors tous les conseils sont bons à prendre pour toujours mieux cerner les attentes et le fonctionnement de la génération Z, non ?

Au travail avec les jeunes…mais pas n’importe comment ! Vous le savez, la mission que se donne la rédaction d’Air of melty au quotidien, c’est de vous aider à bien cerner la jeune génération. Et, vous le savez sûrement, cela passe également par comprendre son rapport au marché du travail, qui constitue un élément capital de sa vie quotidienne et une partie importante des espoirs concernant son avenir. A ce sujet, il y a quelques semaines, nous vous présentions les différences de profils et d’attitudes entre la génération Y et la génération Z, avant de décider de nous intéresser spécifiquement à chacune de ces cibles. Ainsi, au début du mois de juin, nous vous dévoilions les réelles priorités des Millennials sur le marché du travail. Aujourd’hui, on s’intéresse à leurs successeurs, les membres de la génération Z et à la manière dont les employeurs ont tout intérêt à se comporter en travaillant à leurs côtés. Cela tombe bien, le site Capital vient de présenter « 6 conseils pour bien travailler avec la génération Z ». Et, sachez-le, ça commence maintenant !

Le premier conseil donné par le site Capital, c’est de se transformer en « manager coach ». En effet, vous n’êtes pas sans savoir que ce qui caractérise en partie les plus jeunes, c’est leur refus de la hiérarchie traditionnelle. « Se contenter de donner des ordres ne marche plus, observe Roy Broughton, formateur en management. Il faut accompagner les jeunes, les aider à progresser et à se former ». Ce rôle de coach passe notamment par des échanges simples et, surtout, fréquents, avec une notion de proximité essentielle pour les jeunes de la génération Z. Deuxième attitude à adopter, c’est le fait d’accepter les critiques de vos subordonnés. Et oui, « s’il donne des feed-back plus régulièrement, le néomanager doit aussi accepter d’en recevoir ». Cela renforcera justement la proximité si importante aux yeux des jeunes employés. Par ailleurs, au-delà de devenir un manager coach, vous devez aussi vous imposer en tant que « gourou de votre équipe ». Il convient aujourd’hui de donner un sens au travail effectué, de motiver ses troupes. « Il y a des attentes très fortes, notamment des jeunes, sur la façon dont on travaille et l’empreinte qu’on laisse sur la société », constate Philippe Burger, associé responsable capital humain chez Deloitte. A vous de le comprendre et de bien l’intégrer dans votre manière de gérer vos équipes.

Quatrième conseil mis en avant par le site Capital, c’est l’idée essentielle d’apprendre à lâcher prise. Facile à dire mais moins facile à faire, n’est-ce pas ? Pas forcément en fait : « Le manager collaboratif favorise les échanges et les projets transversaux au sein de l’équipe, crée du lien, porte des démarches d’intelligence collective… résume Christophe Perilhou, directeur d’activité chez Cegos. Bref, il n’est plus un décisionnaire au sens strict, mais un aiguilleur qui n’intervient que dans les moments critiques ». Avec moins de responsabilité sur vos épaules et plus de libertés, à vous d’organiser l’autonomie et la souplesse dans le travail quotidien, en cassant les codes de l’entreprise traditionnelle. Enfin, à l’heure où la reconnaissance est une notion clé dans le quotidien de la jeune génération, n’oubliez pas de « valoriser toutes les contributions ». Comment cela ? « La génération Z a fait entrer la notion d’infidélité dans le rapport au salariat. Vous en êtes désormais l’antidote : à vous de fidéliser vos collaborateurs – et pas seulement les plus jeunes – en reconnaissant leur valeur. En jouant sur le registre financier si vous le pouvez, mais aussi émotionnel : dire merci, notamment, suffit souvent à améliorer les relations au sein d’une équipe ». Cela vous permettra de marquer des points auprès de jeunes connus pour être (très) volatiles… A vous de mettre la théorie en pratique à présent !