Facebook Studio Awards : DDB, une campagne de publicité française récompensée, son succès décrypté

Par Céline Pastezeur - Publié le 30 Avr 2014 à 12:51
DDB a marqué un grand coup !
Hier, les Facebook Studio Awards ont récompensé quinze campagnes publicitaires créatives menées sur son réseau social. Parmi elles, se trouvait une campagne française, menée par l’agence DDB pour faire la promotion du Musée de la Grande Guerre. Comment la page Léon Vivien a-t-elle marqué l’année ? Réponse par ici !

Il y a quelques jours, Air of melty vous rappelait l’importance pour les marques de se montrer présente sur les réseaux sociaux, et particulièrement sur le réseau social leader dans le monde. En effet, une étude du Boston Consulting Group a révélé qu’un jeune sur trois privilégie les marques présentes sur Facebook. Mais, en plus d’avoir un compte sur le réseau social, les marques et les annonceurs ont tout intérêt à mettre en place des campagnes originales et créatives si elles veulent être vues sur le site, sur lequel la concurrence est forte ! Justement, pour récompenser les campagnes les plus efficaces, Facebook a organisé hier soir sa troisième édition du palmarès des Facebook Studio Awards.

Les Facebook Studio Awards récompensent chaque année les campagnes internationales les plus créatives utilisant le réseau social. Parmi 1 300 candidatures venues de 80 pays, le jury avait retenu 36 finalistes dont trois campagnes françaises. Parmi celles-ci, une a été récompensée hier : l’agence DDB, avec sa campagne Léon Vivien, pour le Musée de la Grande Guerre, qui décroche un Silver Award. L’agence réussit même la performance d’être la seule agence européenne figurant dans le Top 10 des campagnes Facebook les plus créatives ! Au cours de la soirée, quatorze autres prix ont été remis, aux campagnes menées par Heineken USA, Amnesty International, Toyota Norway ou encore Samsung, entre autres.

Pour le rappel, la page Léon Vivien créée sur Facebook, qui proposait aux internautes d’imaginer la vie sur Facebook d’un jeune homme au cœur de la première guerre mondiale un siècle plus tôt, avait attiré 50 000 fans en deux semaines et avait été partagée plus de 7 500 fois. Au final, à l’heure du bilan, plus de 6 500 commentaires ont été postés, incluant des centaines de questions auxquelles le Musée de la Grande Guerre a pris soin de répondre. Au total, la campagne, touchant à l’affect des internautes en les poussant à se questionner sur leur propre existence, aurait touché plus de 9 millions de personnes et aurait permis au musée d’augmenter de 45% sa fréquentation, avec un impact médiatique équivalent à 3 millions d’euros d’achat espace. De tels résultats prouvent que Facebook est un terrain privilégié pour la publicité. Pourtant, les entreprises françaises pourraient faire beaucoup mieux sur les réseaux sociaux !