L’affichage offline révolutionné par l’intelligence artificielle ?
Cela fait déjà plusieurs mois que la rédaction d’Air of melty vous le répète, l’affichage n’est pas mort, loin de là. Pas plus tard qu’hier, nous vous dévoilions la dernière campagne de Nakd, qui misait sur l’affichage comestible pour ouvrir l’appétit des jeunes. Nous vous en avons déjà parlé, séduire les jeunes avec de la publicité se révèle plus compliqué aujourd’hui que par le passé. Confrontée à une surpression publicitaire, particulièrement online, la jeune génération se blase très vite face aux campagnes en tout genre. C’est un fait, les moins de 30 ans se lassent très vite auprès des marques et se montrent de plus en plus exigeants en matière d’expérience client, online comme offline. Heureusement, les marques se donnent du mal pour les convaincre au quotidien. L’affichage a pris une nouvelle dimension, avec Kit Kat lançant des affiches proposant des massages ou encore Burger King proposant un affichage sensoriel. Aujourd’hui, l’affichage promet de surprendre encore plus, grâce à l’utilisation de la technologie de pointe. Et ce sont M&C Saatchi, Clear Channel et Posterscope qui s’y collent, avec une campagne à découvrir en détails par ici !
Il y a quelques mois, nous vous avions parlé d’une campagne de publicité pour une marque de bière disparaissant dès lors que des hommes posaient leurs yeux sur l’affiche en question. En effet, souhaitant s’adresser à la cible féminine, la marque avait mis en place un système permettant de désactiver l’annonce en présence d’hommes. Aujourd’hui, M&C Saatchi, Clear Channel et Posterscope passent à la vitesse supérieure : dans leur toute première campagne d’affichage optimisée, les réactions des passants influent directement et en temps réel sur le visuel grâce à un système d’algorithmes évolutionnistes. En effet, comme l’explique le site L’ADN aujourd’hui, « M&C Saatchi, Clear Channel et Posterscope ont développé une nouvelle forme d’affichage reposant sur de l’Intelligence Artificielle et dont le contenu dépend et évolue au fil de la réaction des passants. Selon qu’ils sourient ou qu’ils n’expriment rien, les éléments (image, baseline, typographies, mise en page…) sont changés en temps réel. Ce processus dépend d’algorithmes génétiques, voire d’optimisation : un ensemble de programmes résolvant des problèmes en reproduisant les mécanismes de la sélection naturelle ». Pour mener à bien le test du système, les trois acteurs ont dévoilé une campagne pour une marque de café dans un abribus d’Oxford Street et un abribus de Clapham Common, avec une campagne finalisée qui « dépendait du sourire ou de la moue boudeuse des passants ». Alors que l’on vous répète sans cesse que les jeunes réclament des campagnes personnalisées correspondant parfaitement à leur état d’esprit, on se dit qu’un tel type de campagne a tout bon. Alors vive la technologie et vivement que l’on en découvre davantage sur ce nouveau type de campagne optimisée !