Les Emmy Awards 2016 donnent une nouvelle dimension à la réalité virtuelle

Par Céline Pastezeur - Publié le 18 Sep 2016 à 06:05
Les Emmy Awards 2016 donnent une nouvelle dimension à la réalité virtuelle
Il va falloir vous faire une raison, la réalité virtuelle est bien partie pour s'inviter chaque jour un peu plus dans votre quotidien. Alors que les moins de 30 ans en sont déjà très friands, les Emmy Awards 2016, qui célèbrent la télévision américaine, l'aident à passer un nouveau cap...

La rédaction d’Air of melty vous le répète à longueur de journées, en 2016, la jeune génération ne cherche plus simplement à consommer des biens. Elle réclame bien plus. On vous l’a dit, 8 Millennials sur 10 préfèrent aujourd’hui dépenser de l’argent pour une expérience plutôt que pour un bien. Tout cela regroupe à la fois événements sportifs, festivals de musique, jeux en ligne, économie partagée, voyages, streaming musical et, bien entendu, fréquentation des bars et restaurants. Alors, pour les séduire, les marques doivent désormais proposer des expériences complètes qui dépassent le cadre du produit. Et s’il y a bien une innovation qui permet de multiplier les expériences aujourd’hui, c’est clairement la réalité virtuelle (qu’elle soit visuelle ou olfactive comme ce qu’a inventé le Nosulus Rift lancé par Productman en août dernier). Et bien aujourd’hui, preuve que la réalité virtuelle (VR) est en passe de prendre une réelle place dans le quotidien de la jeune génération, les Emmy Awards 2016, qui se déroulent ce dimanche 18 septembre 2016 et qui célèbrent le meilleur de la télévision américaine, ont décidé de primer une production originale en réalité virtuelle. Une grande première qui illustre bien l’essor du phénomène !

Comme le révèle le site L’ADN, si la catégorie « médias interactifs » a été ajoutée dès 2013, l’année 2016 marque un nouveau tournant en sacrant une production originale en réalité virtuelle, pour la toute première fois de l’histoire. « Henry est une création signée Oculus via son département Oculus Story Studio. L’histoire est toute simple : Henry est un petit hérisson, et, comme tout héros qui se respecte, il a un gros problème : il aime faire des câlins mais personne ne veut les lui rendre. Une situation qui donne lieu à des œillades désespérées (assez craquantes) du personnage, qui, VR oblige, semblent se ficher directement dans l’œil du spectateur », explique le site, tandis que Ramiro Lopez Dau, réalisateur de cette création, a aussi tenu à s’exprimer. « Dès le départ, nous avons voulu montrer que la VR est une forme d’art, qui peut accueillir des conteurs et que, même à ce stade encore experimental, elle peut être un outil puissant pour raconter des histoires. Cet Emmy Award valide cette vision. Nous espérons que cela représente un tournant pour toute l’industrie de la VR ». A la rédaction, on n’en doute pas vraiment !