Les Millennials passionnés de courrier publicitaire ?

Il n’y a (vraiment) pas que le digital dans la vie des Millennials, les études le confirment les unes après les autres ! Si vous nous lisez régulièrement, vous le savez, aujourd’hui, pour s’adresser et engager la jeune génération, il est capital de comprendre que cette jeunesse se distingue en deux catégories principales, avec la génération Y d’un côté et et la génération Z de l’autre. Chacune d’elle a ses propres caractéristiques et son propre rapport à la publicité. Côté Millennials, la rédaction d’Air of melty vous expliquait récemment que la génération Y est surtout en recherche de simplicité et de fluidité, deux valeurs à adopter d’urgence par les marques. Au sujet des plus jeunes, une récente étude menée par Millward Brown révélait que la publicité digitale serait aujourd’hui le format le moins apprécié par la génération Z, cette dernière lui préférant la publicité diffusée au cinéma, l’affichage extérieur ou encore les publicités diffusées dans les magazines papier. Aujourd’hui, c’est l’étude Balmétrie qui démontre qu’il n’y a pas non plus que le digital dans la vie des Millennials, cette fois : selon cette enquête menée auprès de 16 000 personnes, 87,5% des 15-34 ans ont lu au moins un courrier chaque semaine et représentent ainsi plus du tiers des lecteurs de ce secteur. Comme quoi le fait qu’ils soient accros au digital ne les empêche pas de lire des prospectus. D’ailleurs, ce sont les gros consommateurs d’Internet qui lisent le plus les médias courriers avec 6,6 imprimés publicitaires contre 6,0 pour l’ensemble de la population.

En matière de sujet privilégié pour ces publicités papier, l’étude de Balmétrie révèle que c’est le secteur de la restauration qui intéresse le plus les jeunes âgés de 15 à 34 ans. Par ailleurs, sachez que cette enquête met parfaitement en lumière la complémentarité qui existe entre publicité papier et achats en ligne. En effet, les lecteurs de courrier publicitaire adressé achètent plus souvent sur Internet que la moyenne, qu’il s’agisse de faire des courses alimentaires en ligne mais aussi faire des achats de mode, d’ameublement, de produits culturels ou de voyages. « L’IREP a montré que sur les 4 dernières années, les performances de l’imprimé publicitaire, ont toujours été meilleures que celles du marché et en 2016, dans un marché des médias atone, l’imprimé se développait de 0,8% », d’insister Eric Trousset, président de Balmétrie, groupement d’intérêt économique rassemblant La Poste, Mediapost, Mediapost Publicité, Adrexo, la SNCD, l’Observatoire Com Media et le CRTM, pour montrer que, en 2017 plus que jamais, l’imprimé publicitaire est loin d’être démodé !