M-commerce : Le mobile a un impact positif sur le commerce physique chez les jeunes
Le mois dernier, une étude publiée par Sociomantic Labs affirmait que plus de 60% des 18-34 ans avaient déjà eu recours au m-commerce, alias l’achat via leur mobile. Si le mobile est donc désormais un mode d’achat en ligne largement adopté par les jeunes, une nouvelle étude de l’institut Gallup, menée en mars dernier, vient de montrer que le mobile sert aussi aux achats physiques. En effet, alors que l’on aurait pu craindre que les jeunes consommateurs délaissent les magasins physiques pour se concentrer uniquement sur le commerce en ligne, il n’en serait finalement rien, avec près d’un jeune sur trois déclarant que le mobile a eu un impact positif sur ses achats physiques.
Il faut dire que, conscientes de l’enjeu du e-commerce, les enseignes multiplient les opérations de communication sur les réseaux sociaux afin de s’adresser plus efficacement à leur cible, mais sans oublier la publicité traditionnelle de type emailing, affichage, campagne radio et télévisée. D’autre part, une pratique qui permet aux boutiques de rester dans les habitudes de leurs clients est d’adopter la stratégie du « click and collect », qui permet aux internautes d’acheter en ligne avant de venir récupérer gratuitement leur achat en magasin et de l’essayer sur place. Tous ces efforts mis en place par les marques pour être présentes à la fois sur le online et le offline ont, semble-t-il, convaincu les jeunes, qui sont 29% à déclarer que la technologie mobile a contribué à augmenter la part de shopping effectué dans des points de vente physique. A l’inverse, seuls 15% des sondés âgés de 18 à 29 ans affirment que les achats mobiles ont diminué leur fréquentation des magasins et un jeune sur deux (56%) affirme que ses habitudes de consommation n’ont pas été affectées.
Chez les générations plus âgées, le mobile a eu tendance à réduire la fréquentation des points de vente physique ou n’a rien changé, mais l’augmentation est en tout cas propre à la génération Y. Pour expliquer un tel phénomène, l’institut Gallup explique que, chez les jeunes, la possession d’une carte de crédit n’est pas automatique, ce qui limiterait donc logiquement leurs achats en ligne. Ainsi, les marques s’adressant aux jeunes, si elles se concentrent à raison sur la communication online, ne doivent pas pour autant négliger les consommateurs de leurs points de vente directe. D’autre part, une étude du service de paiement MerchantWarehouse a récemment révélé qu’un jeune sur trois aimerait pouvoir tout acheter en ligne s’il le pouvait. Cela signifie donc que deux jeunes sur trois privilégient toujours les achats physiques !