Marketing Mobile : Les jeunes, bien plus ouverts que leurs aînés à la publicité mobile
A la toute fin du mois de juillet, après vous avoir répété maintes et maintes fois que la génération Y vit accrochée à son mobile, Air of melty a laissé la parole à Médiamétrie qui a décrypté l’histoire d’amour fusionnelle entre les jeunes et leur mobile, via une toute nouvelle étude. L’occasion d’apprendre, entre autres, que huit jeunes de 15-24 ans sur dix possèdent un smartphone pour pouvoir se connecter à Internet quel que soit l’endroit où ils se trouvent, contre 64% de la population globale seulement (soit 15,1 points de plus que la moyenne) ou encore que le fait de se raccorder à un réseau social via son mobile afin de rester en contact avec leur communauté est tout simplement l’activité jugée la plus incontournable pour plus de huit jeunes sur dix (80,9%). Dans le même temps, la visite d’un réseau social n’arrive qu’au cinquième rang des usages connectés pour l’ensemble de la population. Et qu’on se le dise, ce caractère addictif profite bien aux marques.
L’étude explique en effet que les 15-24 ans, qui sont d’éternels adeptes et fervents défenseurs de la gratuité, acceptent, en conséquence, plutôt bien le jeu de la publicité largement présente dans les diverses applications qu’ils utilisent. Ils acceptent les publicités et les regardent même. Ainsi, les deux tiers des jeunes utilisateurs de smartphone (64,1%) témoignent avoir vu une publicité sur leur mobile, selon le module Mobile Consumer Insight de l’enquête Web Observatoire portant sur le quatrième trimestre 2013. Ce chiffre n’atteint en revanche que 49,5% chez la population générale, preuve que les jeunes sont plus attentifs et moins réticents à la communication des marques sur leur mobile. Dans le détail, la première occasion de voir la pub a lieu au cours du surf sur Internet, cela se passe ainsi chez un bon tiers de la cible (35,6% des jeunes). Le menu du service mobile de l’opérateur téléphonique offre une deuxième opportunité d’exposition à la publicité (21,2%) et la consultation des sites communautaires la troisième (pour 17,2%).