Mobile : Kartable, « L’appli a été pensée, conçue et est en permanence adaptée aux usages des Millennials » (EXCLU)

Par Céline Pastezeur - Publié le 24 Nov 2016 à 11:35
Kartable réconcilie les jeunes et l’éducation.
L'application Kartable, la solution pour réconcilier la jeune génération avec ses cours ? Julien Cohen-Solal et Sarah Besnainou, deux passionnés de pédagogie et membres de la génération Y relèvent le défi, en nous présentant leur service conçu et pensé pour trouver sa place dans le quotidien de la jeune génération. Mais comment ?

Vous le savez, la rédaction d’Air of melty vous présente régulièrement les nouvelles applications mobile susceptibles de trouver leur place dans le quotidien de la jeune génération, au même titre que Snapchat, Instagram, Tinder et compagnie. A l’heure où l’on évoque un amour des jeunes pour le mobile si fort que l’on parle d’addiction (baptisée la nomophobie et analysée par ici), il est normal de vous présenter les services qui devraient les occuper un certain temps au quotidien. En la matière, nous voulions aujourd’hui vous faire découvrir Kartable, une nouvelle plateforme d’apprentissage et de révisions scolaires complète et gratuite. De quoi réconcilier les jeunes et l’éducation ? Julien Cohen-Solal et Sarah Besnainou entendent bien relever ce défi, comme ils nous en parlent tout de suite.

-Air of melty : Pouvez-vous nous présenter le concept de Kartable ?

Julien Cohen-Solal et Sarah Besnainou, co-fonfateurs de Kartable : Kartable est la première plateforme d’apprentissage 100% digitale. Elle permet à tous les élèves de l’enseignement secondaire -de la 6ème à la terminale générale- de trouver l’ensemble des contenus pédagogiques pour réviser, s’exercer et s’évaluer. Nous travaillons avec une équipe pédagogique de 200 enseignants de l’Education nationale, qui construisent et adaptent les contenus pédagogiques.

-Air of melty : Quel a été le déclic pour créer un tel service ? Etait-ce le constat d’un manque d’existence de ce genre de service en tant que jeune de la génération Y ?

J.C-S et S.B : Nous sommes tous les deux des passionnés de pédagogie et nous avons donné des cours de mathématiques durant toutes nos études pour préparer les étudiants aux concours d’admission aux grandes écoles. En sortant d’HEC, Sarah Besnainou a même créé une école de mathématiques. Nous avons pensé Kartable comme un véritable projet sociétal qui a pour ambition de redonner goût à l’école à tous les élèves. Dès le début, nous avons souhaité offrir aux élèves un outil pédagogique attractif et motivant, pensé pour eux, qui corresponde à leur environnement et à leur mode de vie. Vous seriez surpris de voir un adolescent passer de l’appli Snapchat à ses révisions sur l’application Kartable. Dans un monde digital, Kartable est une plateforme qui a été pensée pour les élèves, leurs usages et leurs besoins et ça c’est totalement nouveau dans l’univers de l’édition scolaire.

-Air of melty : Comment parvenez-vous à engager les jeunes ? Quelle stratégie de communication avez-vous adopté ?

J.C-S et S.B : Aujourd’hui, un élève sur quatre utilise Kartable chaque mois, soit plus d’un million d’élèves par mois. Nous avons bénéficié d’un extraordinaire bouche à oreille entre les élèves, leurs parents et les professeurs. Les élèves sont ceux qui en parlent le mieux, il suffit de taper « Kartable » sur Twitter pour lire les très nombreux messages qui nous sont adressés. Voici quelques morceaux choisis : « Un conseil : vas sur kartable c’est le site qui a sauvé ma scolarité », « Jpense écrire un livre sur comment kartable sauve mon année de terminale en physique chimie », « Le lycée il ferait mieux de nous payer un abonnement Kartable ce serait plus efficace que certains profs ». Bien entendu, Kartable n’est pas là pour remplacer les professeurs ! Nous sommes en lien étroit avec l’Education nationale et nous nous voyons comme complémentaires puisque nous partageons le même objectif : faire progresser les élèves et aider les professeurs à exercer au mieux leur métier.

-Air of melty : Vous l’avez dit, Kartable est largement mentionné de façon positive sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, alors qu’ils utilisent surtout les réseaux sociaux pour des sujets qui leur plaisent ou, à l’inverse, pour se plaindre des cours. Pensez-vous que des plateformes comme Kartable peuvent véritablement réconcilier les jeunes et l’apprentissage ? Qu’est-ce qui manquait jusqu’à aujourd’hui ?

J.C-S et S.B : C’est notre conviction profonde et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes lancés dans cette aventure il y a 3 ans. Kartable a été pensé, conçu et est en permanence adapté aux usages des Millennials. Les messages enthousiastes que nous lisons chaque jour sur les réseaux sociaux nous confirment que nous avons fait le bon choix. Et surtout, les résultats parlent d’eux même. L’année dernière, Kartable a enregistré plus de 150 000 connexions par jour à l’approche du bac. Un élève de Terminale sur deux a révisé son Bac sur Kartable. Selon un sondage mené auprès de nos utilisateurs, le taux de réussite au bac des élèves utilisant Kartable s’est élevé en 2016 à 99% contre une moyenne nationale de réussite au bac de 91,4 %. Kartable propose une offre complémentaire qui permet à tous, ou plutôt à chacun, de bénéficier de la même qualité d’apprentissage et d’avoir les mêmes chances de réussite.

-Air of melty : L’année 2016 étant presque terminée, quelle est votre ambition pour l’année 2017 ?

J.C-S et S.B : Comme toute entreprise nous avons la nécessité de nous financer, mais notre priorité est aujourd’hui d’investir massivement pour élargir notre audience et développer nos technologies. Nous avons trois axes prioritaires de développement : d’abord nous souhaitons développer notre nouvelle offre de soutien scolaire qui permet à chaque élève de rentrer directement en contact, sur la plateforme, avec un professeur qui l’accompagne en ligne et l’aide à progresser tout au long de l’année. Ensuite, nous envisageons de nous développer à l’international, nous ciblons en priorité l’Afrique francophone où les besoins d’éducation sont extrêmement forts et les infrastructures encore insuffisantes. Enfin, nous allons améliorer encore nos outils technologiques, notamment en développant l’intelligence de nos outils pour nous permettre de détecter d’où viennent les blocages et difficultés des élèves. Demain, nos outils pourront détecter qu’un élève de seconde a besoin de reprendre une partie du programme de 5ème pour réussir à progresser.