Publicité : 2016, année du Native Advertising ? Merci les AdBlockers !
L’AdBlocking, c’est indéniablement la tendance publicitaire qui a marqué l’année 2015. La rédaction d’Air of melty vous en a largement parlé tout au long de l’année, en vous expliquant notamment que les internautes de 16 à 24 ans sont les plus grands utilisateurs d’AdBlockers, ces logiciels bloquant la publicité en ligne. Au total, cet essor aurait coûté plus de 22 milliards de dollars au secteur de la publicité en 2015. Très logiquement, donc, pour combattre ce fléau, de nombreux acteurs des médias se sont lancés dans des offensives, avec plus ou moins d’agressivité. Il y a quelques mois, le groupe allemand Axel Springer forçait ainsi ni plus ni moins les lecteurs du site Bild.de à désinstaller leur AdBlocker ou à payer un forfait pour continuer à consulter les informations du site. De son côté, YouTube avait réussi à contourner (de force) AdBlock sur sa plateforme, auprès des utilisateurs de Google Chrome. Pourtant, nous vous l’avons dit, les Ad-Blockers peuvent également être bénéfiques pour les annonceurs, car ils ne sont pas qu’une barrière à la publicité. Ils en disent long sur ce qu’attendent les internautes et les consommateurs aujourd’hui. En cela, ils incitent les annonceurs à miser toujours plus sur le Native Advertising. Et, c’est bien simple, pour Ratecard, 2016 sera tout simplement l’année de la publicité native.
Justin Choi, fondateur et PDG de Nativo, a récemment présenté sa vision des tendances 2016 pour le Native Advertising au site eMarketer, en insistant sur le fait que, selon lui, celui-ci a connu une popularité croissante grâce à l’essor de l’adblocking et à la remise en question de la qualité des publicite. Ratecard relaie ses propos. « Les annonceurs ont désormais commencé à employer les mots d’« expérience utilisateur » et ont réellement pris conscience de l’importance de diffuser des publicités moins intrusives et plus engageantes. Selon Justin Choi, face à ces obstables, en particulier les adblockers, aucune des solutions de contournement ne peut devenir viable si la qualité de l’expérience offerte est moindre ». En cela, le native advertising apparait être un genre de publicité beaucoup plus accepté et beaucoup moins susceptible d’être confronté à un nouveau genre d’AdBlocker. « Une inquiétude persiste tout de même : que le native devienne une spirale une fois que tout le monde s’y positionnera. Car certains players ne diffuseront pas correctement ou ne tiendront pas compte de l’expérience utilisateur ni de la viabilité des éditeurs à long terme ». Mais des formats comme le Native Video et le Native Programmatique devraient savoir inspirer les annonceurs et les garder dans le droit chemin tout au long de l’année 2016. Alors, êtes-vous prêt à embarquer dans le TGV du Native Advertising ?