Publicité : Adblockers et Millennials, les menaces et les solutions vues par Tradelab

Par Céline Pastezeur - Publié le 01 Fév 2017 à 10:33
Les jeunes disent régulièrement non à la publicité.
2017 comme 2016, même combat concernant les AdBlockers, de plus en plus présents dans le quotidien de la jeune génération. Aujourd'hui, pour aider les marques à y voir plus clair, Tradelab dévoile un Livre Blanc présentant la situation et de potentielles solutions.

En 2017 comme en 2016, les AdBlockers feront partie du quotidien des jeunes…et donc des annonceurs. A la fin du mois de décembre, la rédaction d’Air of melty vous présentait les 5 tendances de la publicité digitale en 2017 selon Rubicon Project, abordant notamment les notions de Format in app, de vidéo native et d’adblockers. Impossible de l’ignorer, l’usage des logiciels bloquant la publicité est aujourd’hui en pleine croissance continue, particulièrement auprès de la jeune génération. Et cela a de quoi inquiéter, quand on sait que, aujourd’hui, plus d’1 jeune sur 2 est adepte d’adblocker en France, selon une récente étude signée IAB France-Ipsos. Alors, comment lutter contre ce phénomène ? Aujourd’hui, c’est Tradelab qui entend apporter des informations utiles et précieuses aux annonceurs, au travers d’un Livre Blanc baptisé « L’Adblocking, Menaces et Solutions par Tradelab ». Celui-ci propose un focus sur les Millennials, on vous dit tout de suite ce qu’il faut en retenir.

Comme le rapporte Tradelab, « au niveau générationnel, les millennials sont une cible particulièrement sensible au sujet de l’adblocking. Aux Etats-Unis ce sont 2/3 de ces derniers qui utilisent un adblocker sur desktop ou mobile. Aucune donnée officielle ne nous permet de quantifier le poids du phénomène sur cette population, une surreprésentation est néanmoins certaine ». Ce que l’on sait aujourd’hui concernant cette génération, c’est que 36% des jeunes n’utilisent pas d’adblocker à ce jour. Ce qui signifie que la majorité en utilise un, qu’il soit sur desktop ou sur mobile. Plus précisément, les moins de 35 ans seraient 32% à utiliser un adblocker desktop, 17% à miser sur l’adblocker mobile et 14% à s’en servir sur les deux supports. Et ils savent parfaitement pourquoi ils ont recours à un tel outil : « pour 43% des répondants, c’est incontestablement le côté intrusif de la publicité qui détient la première place, suivi par une volonté d’accélération du temps de chargement des pages web, jugé trop lent à cause de la publicité, pour 21% des répondants ». Ces deux éléments convergent vers une recherche d’amélioration de l’expérience de navigation, qui ne s’est visiblement pas adaptée au rythme du développement des usages de consommation online. « Au niveau des formats, ce sont les publicités vidéo qui font majoritairement les frais du courroux de la génération millénniale, ce qui doit amener à une véritable réfexion chez les professionnels du domaine, qui ne peuvent ignorer plus longtemps ce type de constats ».

En la matière, Tradelab invite les marketeurs à « placer l’internaute au centre de toute la réflexion afn de trouver une solution concrète aux problématiques posées par les adblockers ». Pour ce faire, une forme de new deal de la relation entre une marque et l’internaute est nécessaire, estime le spécialiste des campagnes display, mobile et vidéo en Real-Time Bidding. « À l’image de ce que propose l’IAB avec le nouveau contrat de lecture entre l’internaute et la marque, il est nécessaire de mettre en œuvre une relation d’échange entre le temps que va passer l’internaute lors de son surf à interagir avec une marque, et la contrepartie qu’il va pouvoir en tirer. Celle-ci peut être le caractère divertissant, engageant de la publicité, qui mènera l’internaute à la considérer comme étant un élément à valeur ajoutée dans son parcours de navigation et décuplera dans le même temps son afnité avec la marque ». Tout en optant pour cette logique, il est capital de garder en tête que l’erreur à éviter à tout prix est celle de tomber dans l’intrusivité. « Comme on peut le voir dans les différentes études parues sur le sujet (Ipsos pour l’IAB, CSA, Teads), il s’agit du premier facteur incitant l’internaute à se tourner vers l’adblocking. Cela le conduit notamment à voir la publicité comme un vecteur d’ennui et d’énervement ». Et on ne veut surtout pas que ça arrive, pas vrai ?