Snapchat : Vers une révolution du modèle économique de Discover ?

Ces dernières semaines, Snapchat a indéniablement pris une nouvelle dimension, particulièrement en France, au travers du lancement de Discover, son kiosque numérique. Un kiosque numérique que melty a rejoint, avec l’envie affirmée « d’inventer une nouvelle grammaire d’écriture, plus fun et visuelle » sur son édition de Snapchat Discover. Deux mois plus tard, le pari semble relevé puisque, même si Snapchat n’a pas communiqué de chiffres, il semble avéré que les éditions françaises du kiosque de l’application reine de l’éphémère ont réussi leur lancement. Si Discover a tout bon en matière de nouveaux contenus à diffuser, c’est aussi le cas en matière de publicité. Le 15 septembre dernier, la rédaction d’Air of melty vous montrait comment se construisait une campagne publicitaire pensée pour Snapchat Discover, avec l’exemple de la marque Sephora. Aujourd’hui, ce qui fait l’actualité, c’est que Snapchat pourrait revoir le modèle économique de son kiosque numérique. Le revoir dans quel sens, vous demandez-vous ? Il s’agirait de mettre fin au partage de revenus publicitaires avec les médias partenaires. Mais pour le remplacer par quoi alors ? Réponse tout de suite !

Selon des informations récupérées par Recode et relayées aujourd’hui par les sites français, « Snapchat pourrait mettre fin au partage de revenus publicitaires avec les éditeurs au sein de Discover, son module dédié aux contenus médias. A la place, l’application de messagerie éphémère souhaiterait mettre en place un nouveau modèle économique à la manière de l’écosystème TV qui consisterait à acheter le contenu des médias et à conserver l’intégralité des revenus publicitaires ». Quand on vous dit que Snapchat s’impose aujourd’hui progressivement comme la nouvelle télévision préférée des jeunes, on n’en était pas loin ! Quoi qu’il en soit, concrètement, une telle évolution, qui concernerait les 8 médias lancés en France (melty, L’Equipe, Le Monde, Konbini, Paris-Match, Cosmopolitan, Tastemade et Vice), permettrait aux éditeurs d’obtenir « une garantie fixe sur leurs contenus spécialement produits pour l’application, mais limiterait les éventuelles évolutions de gains vis-à-vis de la demande publicitaire et de l’audience », révèle le site 100%MEDIAS.