Snapchat, YouTube, Vine, etc : Les influents de la génération Z ont un message pour les marques

Par Céline Pastezeur - Publié le 06 Mar 2015 à 14:41
Jérôme Jarre, idole d’une génération !
Jérôme Jarre sur Vine, Cyprien et Andy Raconte sur YouTube, et bien d'autres encore, c'est un fait, les stars des réseaux sociaux, si populaires auprès des moins de 25 ans, attirent les marques. Des marques qui sont prêtes à payer des fortunes pour attirer ces socionautes influents. Et pourtant, la priorité de ces jeunes est bien ailleurs, la preuve par ici.

Nous vous le répétons régulièrement sur notre site, les jeunes sont très sensibles à l’influence de leurs pairs ou de références médiatiques. Notamment, il y a quelques semaines, la rédaction d’Air of melty a eu l’occasion d’interviewer Stéphane Bouillet, co-fondateur de l’institut Influence4You, à l’occasion de la sortie d’une étude révélant que les jeunes « accordent plus de crédit à ce qui est dit par leur copine YouTubeuse que par une affiche publicitaire ». D’autre part, nous vous avions déjà fait savoir que 68% des jeunes voient leurs achats influencés par leurs pairs. Tout serait donc une question d’influence et de bouche à oreille en matière de marketing ? Evidemment que cet aspect joue un rôle essentiel ! Justement, à ce sujet, le blog de Newscred, qui vient de montrer que la fidélité des jeunes aux marques était une question de pertinence et de sensibilité à travailler, a aujourd’hui tenu à laisser les « influents de la génération Z » s’exprimer auprès des marques. Leur message ? « Laissez-nous être nous mêmes ».

L’article de Newscred se concentre sur un trio de jeunes influents réunis cette semaine par l’agence Dentsu Aegis Social le temps d’une conférence sur « Les influents de la génération Z ». Nous vous l’avons déjà montré, conscientes du potentiel que représentent les stars de YouTube, Snapchat, Instagram ou encore Vine auprès des jeunes consommateurs, les marques font tout pour les conquérir, en vue de conquérir ensuite la jeune génération. Andy Raconte, récemment nommée égérie de Garnier, en est la dernière preuve en France. Pour ce faire, les marques sont prêtes à payer de fortes sommes pour s’assurer le service de ces ambassadeurs mais, attention, cela ne suffit pas ! La priorité de ces jeunes ambassadeurs est de continuer à faire ce qu’ils font au quotidien, de rester eux-mêmes avant tout, sans se voir dicter ce qu’ils doivent faire sans arrêt par la marque. Ainsi, Christine Mi, 21 ans et snapchatteuse influente, explique que, quand elle participe à des campagnes avec des marques, qui la choisissent donc pour ce qu’elle est et ce qu’elle fait, elle a la volonté « que la marque devienne un complice, un accolyte » de son audience. Dès lors, les marques ont tout intérêt à tolérer cette liberté et à accepter que les influents de la génération Z s’approprient la marque et la campagne à leur façon. C’est dans leur intérêt. D’ailleurs, à ce sujet, Vikrant Batra, VP-worldwide marketing for Hewlett-Packard, déclare que « notre état d’esprit auprès de ces influents, c’est « vous avez 6 millions de followers, grâce au travail que vous faites, et non pas grâce au travail qu’on vous demande de faire ». En somme, les influents gardent le pouvoir, quoi qu’il arrive. Aux marques de l’accepter…et d’en jouer !