Transparence, engagement, communauté, 9 clés pour toucher la jeune génération

La rédaction d’Air of melty se charge de vous le rappeler régulièrement, aujourd’hui, pour s’adresser et engager la jeune génération, il est capital de comprendre que cette jeunesse se distingue en deux catégories principales, avec la génération Y d’un côté et et la génération Z de l’autre. Chacune d’elle a ses spécificités et, de plus en plus, son influence auprès des marques. Côté Millennials, nous vous dévoilions récemment 3 mythes à oublier d’urgence au sujet de cette cible, concernant son rapport au print, au digital et aux dépenses. Vous dire ce que la jeune génération n’est pas, c’est intéressant, mais vous dire ce qui la caractérise, c’est encore mieux non ? En la matière, une étude signée GMC Media et Nelly Rodi se chargeait il y a quelques jours de décrypter « l’effet Millennials » dans la société en 9 points principaux. Aujourd’hui, le groupe Marie-Claire revient sur le devant de la scène en présentant 9 insights qui devraient permettre aux marques de toucher plus efficacement les moins de 35 ans. Entre les notions de transparence, d’engagement et de communauté, on vous dit tout ce qu’il faut en retenir !

Première chose à retenir, et ce n’est pas faute de vous l’avoir déjà dit, il convient aujourd’hui de miser sur la transparence pour toucher la jeune génération. « Instantanéité, fluidité et live. Voici trois mots qui caractérisent la façon dont les Millennials consomment l’information. (…) Dès lors, comment, en tant que marque, ne pas céder à ce diktat de l’instantanéité, au risque de faire une promesse qui ne serait pas tenue ? En étant les plus transparentes possibles, répond Alessandro Cogerino, responsable marketing et étude au sein du groupe Marie-Claire ». Deuxième élément capital des stratégies des marques visant les Millennials aujourd’hui, c’est la notion d’engagement. Gardez simplement en tête que, à titre d’exemple, 91% des sondés se disent concernés par l’avenir de la planète. Cet engagement vaut pour tous les sujets. Ainsi, les marques doivent aujourd’hui ne pas hésiter à remettre leurs clients au centre de la chaîne de valeur, en leur permettant de participer à la création de leurs produits. Autre priorité sur laquelle il faut miser aujourd’hui, c’est le fait de cultiver l’esprit communautaire. « La communauté joue un rôle très important dans la vie des Millennials. Ces derniers, inventeurs du peer to peer et de l’économie collaborative, pensent d’abord collectif. Le réseau est leur arme pour affronter le monde. Cette pensée du collectif s’applique également à leur relation aux marques », explique GMC Media.

L’humour fait également partie de l’ADN de la jeune génération, comme un rempart à la morosité ambiante. « Les Millennials ont érigé le « décalé » en art de vivre et s’en servent pour faire passer des messages. Un nouveau code que doivent s’approprier les marques » et parfaitement incarné par Snapchat, comme l’explique Alessandro Cogerino. Bien évidemment, le rapport des jeunes aux réseaux sociaux a également un impact sur la stratégie des marques. En la matière, GMC Media recommande de « bien montrer ». Comment cela ? « La génération Y a été la première à exposer sa vie sur les réseaux sociaux, sans aucun filtre. La génération Z, elle, est beaucoup plus vigilante sur le contenu qu’elle partage et surtout adapte ce qu’elle publie en fonction de chaque réseau social. Un mode de communication que les marques doivent également adopter ». Celles-ci doivent également affirmer leur singularité et s’affranchir des codes (et notamment de la notion de genre) pour satisfaire les Millennials, toujours en quête d’engagement et de partis-pris forts. Enfin, last but not least, les marques ont tout intérêt à miser sur la disruption pour conquérir le cœur des Millennials. « Les hackeurs ont le vent en poupe. Ce sont des experts qui infiltrent le système pour l’améliorer. Les marques ne s’y trompent pas et mettent en place des hackathons. Preuve de cette nouvelle tendance, Dior a choisi, pour égérie, Rami Malek, l’acteur de la série Mister Robot ». Boum.