Une jeune génération répartie en six profils très différents ?

Comprendre la jeune génération n’est pas une mince affaire, la rédaction d’Air of melty vous le montre tous les jours. Il faut déjà distinguer la génération Z de la génération Y, avec des différences à découvrir par ici. Mais les complications ne s’arrêtent pas là, loin de là ! Une nouvelle étude menée par The Canadian Marketing Association vient de montrer que, même au sein de la désormais célèbre génération Y, on trouve plusieurs sous-groupes de personnes qui n’ont rien à voir entre eux. Plus exactement, on compterait désormais six « espèces de Millennials ». S’adresser à toute une génération n’a donc aucun intérêt pour les marques, qui doivent apprendre à cerner davantage leur cible précise. Idéalistes, traditionnels, avant-gardistes ou encore loups solitaires, qui sont vraiment les jeunes que vous voulez atteindre aujourd’hui ? Faites-vous votre idée à partir de l’étude relayée par le site Social Media Today et dont les conclusions principales sont à découvrir par ici.

En 2015, selon l’étude canadienne, la jeune génération se composerait principalement de « Bros and Brittanys ». Difficile de résumer cette expression en français, mais l’on peut en tout cas facilement résumer l’idée qui se cache sous cette nomination. Aujourd’hui, 38% des jeunes font partie d’un « groupe mainstream, à la fois jeune et urbain, montrant un fort enthousiasme pour les marques ». Et ça c’est une bonne nouvelle ! Derrière ce grand groupe, on retrouve deux clans à égalité (19%) : les loups solitaires, qui « se désengagent activement de la société et rejettent l’autorité » en mode fureur de vivre, et les idéalistes engagés, « aujourd’hui âgés de 30 à 34 ans, avec des valeurs progressives et de l’ambition ». Derrière, on trouve deux autres groupes, plus discrets mais pas plus mous : les déterminés, pas encore ou à peine rentrés dans la vingtaine, et les nouveaux traditionnalistes, qui représentent tout deux 10% des jeunes. Les nouveaux traditionnalistes surveillent de près leur argent et font preuve d’un faible besoin en matière de reconnaissance. Enfin, on découvre un dernier type de jeune, qui représente 4% de la jeune génération : last but not least, ce sont les adeptes critiques de la contreculture. « Consommateurs éthiques et axés sur le civisme, ils approchent la consommation selon un mode utilitaire », explique l’étude. Alors, à quels jeunes souhaitez-vous parler aujourd’hui ?