Achat, location, mobilité, le rapport des Millennials à l’immobilier décrypté

Les Millennials, une génération d’insouciants qui ne pense pas sur le long terme ? C’est faux ! Vous le savez si vous nous lisez régulièrement, la mission d’Air of melty au quotidien est de vous aider à toujours mieux cerner la jeune génération, en démontant notamment régulièrement les clichés qui concernent cette cible. À ce sujet, alors que nombreux sont les clichés qui évoquent une jeune génération qui préfère vivre des expériences plutôt que de posséder des biens quitte à ne pas préparer son avenir et donc à ne jamais investir, par exemple, dans l’immobilier, une récente étude signée Logic-Immo mettait en lumière le rapport des Millennials à la recherche immobilière en insistant sur leur côté curieux, sérieux et, surtout, déterminé. Aujourd’hui, c’est une nouvelle enquête menée par Guy Hoquet et Harris Interactive qui s’intéresse au sujet en montrant notamment les différences de vision et de consommation selon les générations. Alors, qu’est-ce qui fait la particularité des 18-35 ans ?

C’est simple, pour 42% des membres de la jeune génération, ce qui marque le passage à l’âge adulte, c’est la location de son premier chez soi, juste après l’obtention d’un salaire, cité par 68% des sondés. On le voit donc, les Millennials sont décidés à investir dans l’immobilier, dans la location dans un premier temps, avant d’envisager l’achat. Un achat qu’ils seraient ensuite nombreux à être prêts à louer ou à prêter. Ainsi, 33% des moins de 35 ans envisagent la location ou le prêt de leur résidence principale, contre 17% des Français. Aussi, au-delà de la manière d’exploiter son logement, c’est la vision même du logement qui a changé pour les jeunes. Concrètement, 54 % des moins de 35 ans envisagent leur résidence principale comme un bien que l’on loue temporairement en totalité ou en partie pour améliorer ses revenus. Ils sont également 32% à définir le logement comme un endroit fonctionnel destiné simplement à dormir. Ils sont aussi plus facilement amenés que leurs aînés à prêter leur logement à un proche qu’à le louer à un inconnu. En somme, les jeunes semblent moins attachés à leur propriété que leurs aînés. Enfin, les Millennials se démarquent en étant plus d’un sur deux (52% vs 41% pour l’ensemble des sondés), à désirer un bien dont les pièces peuvent changer facilement de fonction. Vous l’aurez compris, la flexibilité, c’est le maître-mot de la jeune génération en matière d’immobilier !