En quoi le confinement a chamboulé les habitudes alimentaires de la jeune génération ?
Cela se confirme de plus en plus, en cette année 2020, il y aura vraisemblablement un avant et un après confinement. C’est un fait, les semaines passées à la maison sans avoir la possibilité de sortir ont eu un impact fort sur l’état d’esprit des 18-35 ans. D’ailleurs, à ce sujet, on apprenait il y a peu grâce à une étude menée par Jam que 7 jeunes sur 10 ont décidé de miser sur des bonnes résolutions pour le déconfinement. Un quart de ces jeunes ont même déjà leur liste qui est prêt : ils sont ainsi 28% à vouloir faire plus de sport, 23% à vouloir prendre du temps pour eux-mêmes (ce qui tend à confirmer l’essor d’une tendance JOMO) et aussi 21% à avoir en tête de changer leurs habitudes alimentaires. Sur le plan de l’alimentation, toujours selon l’étude Jam, les jeunes sont nombreux à avoir adopté une consommation plus engagée pendant le confinement (69%), en consommant moins, plus local et en misant plus sur le bio et le zéro déchet. Et cela promet de continuer pour les semaines et les mois à venir, donc. Aujourd’hui, c’est le dernier volet de l’étude DATALICIOUS menée par Just Eat et l’IFOP qui s’intéresse à la manière dont le confinement a impacté les repas des Français, avec quelques chiffres concernant les 18-34 ans qui mettent en lumière plusieurs tendances de fond.
Au-delà de remarquer que les semaines de confinement ont poussé l’ensemble des Français et notamment les plus jeunes à manger local et plus sain, l’étude menée par Just Eat et l’IFOP montre que l’on a jamais autant mangé devant les écrans que ces dernières semaines. Mais devant quel type de programme au juste ? Alors que 17% des Français interrogés ont déclaré manger plus souvent en regardant le journal télévisé, c’est le cas chez 25% des 18-24 ans. En marge de cela, nombreux sont ceux qui ont savouré leur repas devant une série et plus d’un jeune sur deux a dîné devant sa webcam, en profitant d’un moment entre proches à distance. En marge de cela, l’étude montre bien que, pendant ces semaines d’isolement, la nourriture a représenté un confort indéniable. Ainsi, toutes catégories d’âge confondues, « près d’un tiers des Français et Françaises ont cherché une forme d’apaisement avec la nourriture. Un comportement accentué chez les jeunes (38% des 18-34 ans), les femmes (30% vs 26% chez les hommes) et les personnes confinées avec des enfants (34%) ». Reste désormais à savoir quelles seront les conséquences du déconfinement sur ces différents points. En tout cas, on sait déjà que plus de 15% des Français prévoient de réduire les apéros. Les « coronapéros » à distance, c’est terminé !