En quoi les 18-34 ans s’apprêtent-ils à révolutionner le secteur bancaire ?

Ces dernières semaines, la rédaction d’Air of melty vous en a largement parlé, les groupes bancaires se donnent du mal pour communiquer efficacement auprès de la jeune génération. Outre le groupe BPCE, qui s’est associé à Facebook pour faciliter la vie de ses consommateurs, la banque CIC laissait la parole aux jeunes pour mieux les toucher. Juin est la période propice pour s’adresser aux jeunes, puisque nombreux sont ceux qui sont sur le point de faire évoluer leur vie quotidienne, en changeant de travail, d’études ou même de vie. D’autre part, d’ordre général, les secteurs de la banque et de l’assurance misent beaucoup sur la jeunesse pour recruter de nouveaux clients. Pas plus tard que cette semaine, les créateurs de Studeal, une start-up combinant associations étudiantes, jeunes et marques, nous expliquaient que « les marques veulent aujourd’hui investir sur la jeunesse, elles ont raison de voir sur le long terme ». Voir sur le long terme, c’est bien, mais encore faut-il comprendre ce que qu’attend la jeune génération de ces secteurs ! Cela tombe bien, c’est justement ce qu’a choisi de mettre en avant une étude de Bank of America Merill Lynch, relayée par le site Challenges.fr.

A l’heure où la génération Y devrait représenter 75% de la population active d’ici 2025, il est plus que temps de savoir comment engager cette foule énorme qui disposera d’un pouvoir d’achat tout en ayant des priorités différentes de celles de ses aînés. « Les secteurs qui seront les plus perturbés dans les 3 à 5 prochaines années sont le logement, l’automobile, la restauration, la finance, les médias, la technologie et le voyage. La finance se détache particulièrement, estime l’étude », mise en lumière par le site Challenges. Et pour cause : entre un manque de confiance dans les institutions financières et un manque de fidélité à un établissement, les jeunes auraient trois fois plus de chance que les baby boomers de ne pas avoir de banque, avec un tiers d’entre eux estimant n’en avoir pas besoin. Dès lors, comment doit s’adapter le secteur bancaire ? « Des acteurs comme les fintechs (start-ups spécialisées dans la finance et le paiement), les banques en ligne/mobile, les stratégies omnicanale (agence et numérique) ou les investissements socialement responsables sont plus à même de séduire cette génération », explique Challenges, avant d’ajouter que « les gestionnaires de fortune peuvent aussi trouver avec eux des opportunités, 67% des membres de cette génération se disant preneurs d’aide dans la gestion de leurs finances ». Vous l’aurez donc compris, pour séduire la jeune génération, le secteur bancaire devra encore faire des efforts !