Être un Millennial Ex Machina, c’est quoi au juste ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 13 Août 2018 à 09:16
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
Comprendre la jeune génération, c'est aussi parfois se confronter à de nouvelles expressions servant à la définir. En la matière, Ipsos parlait il y a quelques mois de Millennials Ex Machina. Mais qu'est-ce que cela signifie au juste ? Réponse grâce à Oana Dancan, chargée d'études sénior.

Au quotidien, vous le savez, la mission que se donne la rédaction d’Air of melty, c’est de vous aider à mieux comprendre la jeune génération. Parfois, cela passe par le décryptage de certaines pratiques, comme par exemple le fait que les jeunes sont plus adeptes de soirées à la maison que de sorties. D’autres fois, cela passe par l’apprentissage de nouveaux termes servant à décrire cette cible si particulière. En la matière, en fin d’année 2017, nous vous avions dévoilé les résultats d’une étude menée par Ipsos et évoquant l’existence de Millennials Ex Machina et de Millennials Ex Cathedra, à savoir deux profils définissant respectivement les 22-29 ans et les 30-37 ans. À l’occasion de l’été, Ipsos a interrogé Oana Dancan, chargée d’études sénior au sein de son institut, pour connaître son point de vue sur le sujet. Alors, verdict, qu’est-ce que c’est, selon elle, être une Millennial ex Machina ? Réponse tout de suite.

Selon la professionnelle, les Millennials Ex Machina se caractérisent par le fait d’être des « jouisseurs adaptatifs », qui sont « toujours à la recherche de quelque chose de meilleur, d’une manière plus rapide d’avoir des résultats, adoptant toutes les technologies qu’ils considèrent capables d’améliorer leurvie, tout ce qui est nouveau, en fait ». Au-delà de ça, cette génération est marquée par une impatience nette et une envie de « sauter les étapes », contrairement aux autres générations. En cela, on peut aussi les appeler des « jumpers », pour qui il est impossible d’arrêter de jumper : « rester, c’est se sentir enfermé ». Et qu’on se le dise aujourd’hui, tous ces traits de caractère semblent plutôt bien perçus par l’ensemble de la société puisque, selon Oana Dancan, « on apprécie davantage les jeunes. On les considère plus parce qu’ils apportent quelque chose ; contrairement aux générations qui précèdent, ils sont au minimum bilingues, voire biculturels, ils apprennent plus vite, sont plus curieux. Ils ont déjà beaucoup voyagé, ont une vision internationale des choses. De tous les points de vue, ils sont mobiles. Ça veut dire qu’ils raisonnent en options, en opportunités, en now or never ». On vous l’a déjà dit et on vous le redira, comprendre la jeune génération, c’est justement « now » et certainement pas « never ».