Giving Generation, ou quand la jeune génération se bat pour la bonne cause

La jeune génération doit régulièrement se battre devant bien des clichés. Les moins de 30 ans, qui se laissent très souvent tentés par des défis quelque peu narcissiques, tels que le #Dontjudgechallenge récemment, sont souvent catalogués comme étant obsédés par leur apparence physique et leur égocentrisme. Heureusement, certains acteurs proches de la jeunesse se démènent pour faire en sorte de rééquilibrer la balance en termes de réputation. Ainsi, l’an dernier, la rédaction d’Air of melty vous en avait parlé, une start-up spécialisée dans le don en ligne et baptisée Welzoo avait dit non au cliché de la Selfie Génération trop obsédée par la technologie et trop égoïste, pour montrer que, simplement, l’engagement de la jeune génération avait aujourd’hui pris une nouvelle forme, avec notamment des jeunes se mobilisant « pour le changement à travers de nouveaux moyens, high-tech ». Comme le rapportait le site, les données prouvent continuellement que « les jeunes privilégient encore et toujours le bien social au profit personnel ». Aujourd’hui, c’est au tour du Huffington Post de défendre cette génération.

Un article récemment rédigé par Joseph Erbentraut met en lumière les résultats d’une étude tout nouvellement menée et qui révèle que les jeunes professionnels mettent un point d’orgue à faire des dons aux associations et aux bonnes œuvres en général. En effet, selon le Millennial Impact Report, 84% des 1 584 jeunes travailleurs interrogés dans le cadre de son étude ont déclaré avoir fait un don l’an passé. Nous vous en avions déjà parlé, les jeunes sont très attachés à l’éthique en général, et cela s’en ressent dans leur vie quotidienne (via des dons) comme dans leur vie professionnelle. Ainsi, les jeunes travailleurs comptent plus sur leur relation avec leurs collègues qu’avec leurs supérieurs en ce qui concerne l’implication dans du travail pour la bonne cause. Et d’ordre général, les jeunes se déclarent plus engagés dans une entreprise qui les rend passionnés au sujet d’une cause ou d’un problème défini. Et c’est une (très) bonne nouvelle car, comme le rappelle Derrick Feldmann, un chercheur, « la jeune génération a de l’influence. Avec leur pouvoir d’achat et leur maîtrise des réseaux sociaux, ils peuvent s’occuper de problèmes et être une voix pour des bonnes causes, comme aucune autre génération n’a pu le faire auparavant ». Bienvenue dans l’ère de la « Giving Generation ».