Marketing Digital : E-commerce et m-commerce peu influencés par les réseaux sociaux
Le shopping en ligne, c’est l’avenir de la consommation pour les jeunes. En effet, en début de semaine, Air of melty vous a fait savoir qu’un jeune homme sur deux préfère acheter en ligne que de faire les boutiques. Du côté des jeunes femmes, elles sont une sur quatre à solliciter davantage le commerce en ligne plutôt que le commerce traditionnel. Logiquement, puisque les jeunes passent énormément de temps connectés sur les réseaux sociaux, on aurait pu penser qu’il serait astucieux pour les marques d’orienter leurs stratégies de communication autour de Facebook, Twitter, Vine, Instagram et toutes les applications privilégiées par les moins de 30 ans. Pourtant, selon l’institut the e-tailing group, le trafic des sites d’e-commerce étant porté par les réseaux sociaux est en réalité très faible.
Selon les premières données 2014 de the e-tailing group, 94% des enseignes d’e-commerce disposent d’une page Facebook et 81% d’entre elles mettent en service un bouton ‘like’ sur leurs pages produits, permettant ainsi aux clients fans de la page de témoigner de leur intérêt et de partager certains produits de leur choix. D’autre part, 81% des marques se déclarent présentes sur Pinterest, qui vient de s’ouvrir à la publicité, et 79% affirment muiplier les posts sur Twitter, sans compter la présence sur les blogs, Google+ ou encore des sites de questions/réponses. Malgré tous ces efforts, l’étude entend prouver que les réseaux sociaux n’ont que très peu d’influence sur le trafic des sites de vente en ligne. En fait, plus d’un quart des enseignes interrogées affirment que moins d’1% de leur trafic est issu des réseaux sociaux !
En toute logique, si le trafic des sites d’e-commerce ne provient pas des réseaux sociaux, les achats effectués sur ces sites ne le sont pas non plus. Ainsi, 43% des enseignes sondées dans cette étude déclarent que moins d’1% de leurs clients ayant effectué un achat venaient d’un réseau social. Seules 3% des marques parlent d’une part d’achat de 5 à 10% venant des sites de ce genre, tandis que 28% affirment n’avoir aucune idée du chiffre impliqué. Quoi qu’il en soit, même si les réseaux sociaux n’ont pas d’influence directe sur les achats sur un site, les enseignes ont tout de même intérêt à multiplier leur présence sur les réseaux de ce genre. En effet, un jeune sur trois privilégierait par exemple les marques présentes sur Facebook.