Internet : L’ether, la future monnaie privilégiée des jeunes ?

Le mois dernier, Air of melty mettait en lumière le bitcoin, la monnaie numérique, en vous révélant que les jeunes y étaient plus favorables que leurs aînés. Ce constat n’est pas très étonnant puisque les jeunes sont bien plus à l’aise avec les paiements digitaux que ne peuvent l’être les générations précédentes. N’oublions pas que 50% des membres de la génération Y se verraient bien se passer de leur portefeuille d’ici à 2017 afin de payer uniquement via leur mobile ! Mais si, finalement, l’avenir de la monnaie pour les jeunes ne passait ni par le bitcoin ni par le mobile ? Un jeune canadien de 19 ans vient en effet de créer une toute nouvelle monnaie qui vaut déjà des millions de dollars.

C’est le journal Le Monde qui vient de dévoiler cette découverte étonnante, qui pourrait tout chambouler. Vitalik Buterin, Canadien de 17 ans né en Russie et passionné par le bitcoin, est en effet arrivé à la conclusion que le système de transactions actuel en bitcoins est « imparfait et limité ». Dès lors, à la fin de l’année passée, il décide d’inventer sa propre monnaie électronique, qui sera fondée sur des algorithmes encore plus sophistiqués. Il décide de baptiser cette nouvelle monnaie Ether, « du nom de cette entité invisible et impalpable censée englober tout l’univers », explique Le Monde. Quelques mois plus tard, son projet est en train de prendre une dimension incroyable : avec sa startup, baptisée Ethereum, Vitalik Buterin a commencé à prévendre ses futurs ether contre des bitcoins. Résultat des courses, « en six semaines, ce financement participatif inédit lui rapporte 31 591 bitcoins, soit plus de 18,4 millions de dollars », explique le quotidien.

Au sujet de la différence de sa création avec le bitcoin déjà existant, le jeune prodige a expliqué : « Le bitcoin est d’abord une monnaie, ses autres fonctions sont secondaires. En revanche, la blockchain d’Ethereum pourra accueillir des programmes informatiques très divers, qui tourneront de façon décentralisée, et complètement transparentes, puisque toutes les opérations seront consignées, et librement consultables ». Il imagine par exemple un système de financement participatif automatisé résidant simultanément dans les ordinateurs de tous les participants : « Les services actuels de financement participatif semblent innovants, mais en fait ils fonctionnent de façon très classique, avec un serveur central, des employés, des frais de fonctionnement, etc. En un sens, ils sont déjà caducs ». Vous êtes désormais prévenus, quand la génération Y n’est pas satisfaite des innovations qui se mettent en place, elle les révolutionne elle-même.