La popularité sur les réseaux sociaux, plus capital que le bénéfice monétaire ?

Par Tamtam - Publié le 04 Août 2015 à 06:02
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Dans le cadre d'une opération éphémère, une marque a fait le choix de proposer un service gratuit ou non, uniquement basé sur les actions sur les réseaux sociaux de ses consommateurs. Cimment cela fonctionne-t-il et en quoi cette opération a tout bon ? Notre avis, c'est par ici !

On vous le répète à longueur de journée sur notre site, les jeunes ont aujourd’hui peur de s’ennuyer auprès des marques. Alors que la publicité et les messages commerciaux sont partout autour des moins de 30 ans, la meilleure stratégie marketing consiste à immerger les jeunes dans une expérience de divertissement qu’ils seront ensuite tentés de partager avec leurs proches, en face à face réel tout autant que sur les réseaux sociaux. Nous vous le montrons régulièrement, la publicité faite par les consommateurs eux-même et non la marque représente aujourd’hui le meilleur atout qu’une opération puisse espérer avoir. Forte de ce constat, la marque Marmite a décidé de proposer une expérience unique en son genre aux jeunes consommateurs, en ouvrant un café éphémère à Londres ces 4 et 5 août. Mais au-delà d’être éphémère, ce café a quelque chose de bien plus original !

Comme le révèle le blog dédié à la publicité iletaitunepub, la marque Marmite s’est offert un café éphémère nommé Marmite Love Café « dans lequel les consommateurs peuvent tester les nouvelles pâtes à tartiner de la marque sans mettre la main au porte monnaie ». Attention, cela ne signifie pas pour autant que l’opération est complètement gratuite pour le consommateur. Cela dépend de l’implication de ce dernier sur les réseaux sociaux. Concrètement, « grâce à un dispositif digital qui permet aux consommateurs de se connecter via le compte Twitter, le café analyse vos tweets et détermine le type de personne que vous êtes. Ainsi, si vos tweets sont positifs, vous pourrez consommer gratuitement…mais si vous avez la fâcheuse tendance à râler et vous plaindre, il faudra payer ». En associant consommations et réseaux sociaux, cette marque frappe un grand coup en s’assurant de marquer les esprits. De façon positive pour les éternels optimistes, mais aussi en prenant le risque de se confronter à des critiques de la part des râleurs qui auront dû payer leur café !