Le féminisme, chez les 18-34 ans, ça se vit comment ?
Vous le savez, au quotidien, la mission d’Air of melty, c’est de vous aider à mieux comprendre la jeune génération. Son rapport aux marques et à la publicité, mais pas seulement ! Depuis des mois, nous nous efforçons par exemple de vous expliquer les différences majeures qui existent entre la génération Z et les Millennials. Une de ces différences, c’est que les nouveaux jeunes sont encore plus engagés socialement que leurs aînés. Nous vous en parlions il y a quelques semaines, en vous parlant de l’existence d’une Génération Z ou Génération Refresh, qui plaçait plaisir, engagement et créativité pour caractériser les 18-25 ans. Aujourd’hui, on souhaitait vous parler d’une forme précise d’engagement : le féminisme. C’est un fait, ces derniers mois, le féminisme occupe le devant de la scène, avec de plus en plus de jeunes affirmant faire partie du mouvement. Mais comment et à quel point en fait ? Le magazine Glamour se pose aujourd’hui la question avec Harris Interactive. Si vous vouliez voir l’engagement d’une jeune génération, vous êtes tombés au bon endroit !
En effet, le magazine Glamour a demandé à l’Institut Louis Harris de réaliser un sondage exclusif sur le féminisme en France aujourd’hui et notamment sur celles qui l’incarnent aux yeux des femmes. Alors que les résultats de l’enquête menée auprès de 1 000 femmes de plus de 18 ans seront publiés dans le N° 148 d’Août 2016 de Glamour et analysés dans l’article « A la recherche d’une héroïne féministe », le magazine nous a d’ores et déjà envoyé quelques chiffres pour mieux appréhender la situation. Alors, dans quel état est le féminisme en France ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très présent chez les jeunes : alors que 63% des Françaises sondées se définissent féministes, elles sont 84% chez les 18-24 ans à déclarer se battre pour les droits des femmes. On note ainsi que 82% désignent la vie professionnelle comme le premier lieu de discriminations et 84% estiment que le voile est un instrument de soumission des femmes par les hommes. Et, toujours concernant les 18-24 ans, on assiste à l’apparition de ce que le magazine Glamour appelle un féminisme pop, « proche d’un ‘girl empowerment’, plaçant Emma Watson et Beyonce sur les 2e et 3e places du podium », derrière Simone Veil, encore et toujours considérée comme étant la première personnalité la plus à même de porter les dossiers prioritaires du féminisme. Les jeunes femmes ont des choses à dire, et il va falloir les entendre !