Le Millennial urbain, un jeune particulièrement influent…et contradictoire

Par Céline Pastezeur - Publié le 17 Déc 2018 à 11:03
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
Comprendre la jeune génération, ça peut être très compliqué. Heureusement, régulièrement, de nouvelles données nous aident à y voir plus clair. C'est aujourd'hui le cas avec l'Observatoire Société et Consommation, qui s'intéresse au concept de Millennial urbain.

Vous le constatez par vous-même au quotidien, comprendre la jeune génération n’est pas toujours facile, bien au contraire. Pour comprendre les moins de 35 ans, il faut d’abord comprendre que cette catégorie se divise en deux sous-catégories : la Génération Y et la Génération Z, que bien des différences opposent sur tous les plans, qu’il s’agisse des valeurs privilégiés ou des comportements. Ensuite, pour comprendre la jeune génération, il faut aussi garder en tête le fait que la jeune génération est une génération paradoxale que les marques doivent comprendre au plus vite, comme nous vous en parlions il y a quelques jours. Aujourd’hui, c’est le site Génération Y 20 qui s’intéresse à ce sujet, en dressant le portrait « d’une frange influente des 18-34 ans bourrée de contradictions : celle des villes ». Pour ce faire, le suite s’appuie sur des données dévoilées par l’Observatoire Société et Consommation. Verdict, selon Philippe Moati, cofondateur de l’ObSoCo, « bien que ces jeunes urbains représentent moins de 5 % de la population, c’est une classe influente puisqu’étant au cœur des lieux de décision des marques et des enseignes, sa manière de consommer a tendance à se diffuser dans la société ». Mais encore ?

L’étude met en lumière un chiffre très important : actuellement, 57,9% de ces Millennials urbains déclarent ne pas se reconnaître dans le modèle de consommation de masse et souhaite « avoir moins et être plus ». Ainsi, plus de 7 jeunes sur 10 pensent intégrer la préoccupation environnementale dans leurs comportements d’achat et 8 sur 10 sont attentifs aux effets de l’alimentation sur leur santé. Dans ce contexte, ils sont 44% (contre 34% pour l’ensemble des Français) à acheter des produits alimentaires bio et 39% à utiliser des applications comme Yuka. Leur aspect paradoxal vient du fait que, dans le même temps, « ces jeunes urbains créatifs fréquentent des fast-foods plus que la moyenne des Français (58 % contre 40 %), aiment faire les soldes (65,2 %), et près de la moitié d’entre eux ne s’est jamais rendue dans l’année dans un marché paysan ou de producteurs (contre 42,5 % de l’ensemble des Français) ». En somme, les jeunes ont des priorités…qu’ils oublient parfois, au profit d’expériences qui leur font du bien sur le moment. Enfin, l’étude signée de l’ObSoCo met en lumière une autre caractéristique forte des jeunes : voyager le plus souvent possible fait partie des priorités de 66 % des Millennials urbains interrogés. Alors, on part quand ?