Marketing Digital : « Ambitieux », « Propriétaires », « Riches actifs », « TVspectateurs », qui sont vraiment les Millennials ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 06 Avr 2016 à 05:57
Votre stratégie marketing est-elle assez créative pour toucher la jeune génération ?
Comment toucher en plein coeur la génération des Millennials ? C'est la question que tous les marketers se posent aujourd'hui. Et nous aussi d'ailleurs ! Heureusement, une étude signée Turn, classifiant les jeunes en 4 catégories, donne quelques éléments de réponse !

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à toujours mieux cerner le rapport de la jeune génération aux marques. C’est dans cette logique que nous vous faisions notamment savoir il y a quelques semaines que, pour celles-ci, se concentrer sur les valeurs plus que sur les canaux de diffusion, telle est la clé du succès auprès des jeunes. C’est également dans cet état d’esprit que nous analysions le rapport de la génération Z au luxe, en vous expliquant notamment que celle-ci gravite autour de 7 valeurs et 5 mots d’ordre à découvrir. Aujourd’hui, nous souhaitions relayer quelques informations parues sur le site Economie Matin, dans un papier ayant pour titre « Marketing Digital : Comment toucher en plein coeur la génération des Millennials ? ». N’est-ce pas là la question que vous vous posez tous les jours ? Crla tombe bien, nous aussi ! Alors, quoi de neuf à apprendre sur le sujet ? Concernant l’utilisation d’AdBlockers, pas grand chose. Le site confirme en effet ce que nous vous avons déjà montré : « 34% des 18-24 ans et 19% des 25-34 ans utilisent en effet des Ad-Blockers. Une situation pénalisante pour les marketeurs, qui investissent d’importants budgets pour toucher cette cible, presque en vain ». La solution ? « En ajustant finement les stratégies publicitaires de sorte à se rapprocher de cette classe d’âge, que ce soit via l’usage de liens sponsorisés, du reciblage, de l’affiliation, des médias sociaux ou des appareils mobiles ».

Et la clé de cet ajustement réside dans la connaissance que l’on a de cette génération. Pour vous aider à mieux la cerner, Economie Matin reprend les catégories définies par une récente étude de Turn : « les ambitieux qui luttent », « les propriétaires performants », « les riches actifs » et les « téléspectateurs aisés ». Les premiers, les « ambitieux qui luttent », disposent des revenus les plus faibles du segment et en constituent sa majorité (57%). « En bonne santé, sportifs et écologistes dans l’âme, ils sont adeptes d’une alimentation saine et traquent les bonnes affaires ». Génération bon plan à l’appel ! De leur côté, les « propriétaires performants », qui représentent 18% des Millennials, se targuent du plus fort pouvoir d’achat et se caractérisent par leur fort attrait envers la vidéo, encore sous-exploitée auprès de ce secteur. Les « riches actifs », eux, représentent 17% des Millennials. « Il s’agit en grande partie de personnes très attachées à la notion de famille, pouvant être elles-mêmes de jeunes parents. Il s’agit de personnes actives, adeptes des activités de plein air et d’une alimentation saine », explique le site, qui souligne leur forte activité sur le mobile, un atout à exploiter pour les marketers. Enfin, le dernier groupe des « téléspectateurs aisés » représente 8% des Millennials, avec des membres aimant passer du temps devant leur écran de TV pour regarder des films, des événements sportifs ou les actualités. « Ce groupe est pour l’heure principalement ciblé par des publicités autour des thématiques de l’alimentation, des produits de grande consommation, des voyages et de l’automobile. Or les marketeurs seraient bien avisés d’approfondir leur ciblage publicitaire en tirant parti de l’intérêt exprimé pour les programmes télévisés », conclue Economie Matin, avant de rappeler l’importance du fait que « avant de concevoir une campagne, les marketeurs doivent impérativement définir les caractéristiques de leur audience pour comprendre les centres d’intérêt des individus concernés, leurs priorités à ce stade de leur existence et les leviers à actionner pour les engager ». Bien compris ?