Marketing : L’utilisation des émoticônes par les jeunes passe un nouveau cap !

Par Céline Pastezeur - Publié le 17 Juil 2015 à 04:27
L’utilisation des émoticônes par les jeunes passe un nouveau cap !
Qu'on se le dise, en 2015, les émojis sont partout, pour le meilleur...comme pour le pire ! Déjà largement utilisés dans les campagnes publicitaires des marques et en passe de s'inviter dans les mots de passe, les émoticônes ont une autre utilité très particulière, à découvrir par ici !

Encore une fois, les emojis prouvent leur succès auprès des jeunes, pour le meilleur…comme pour le pire ! Ces derniers mois, la rédaction d’Air of melty vous a très largement parlé de la popularisation des émojis et émoticônes dans les pratiques quotidiennes des jeunes…et des marques. En vous expliquant notamment que ces images font sourire ou rire la personne qui les reçoit et qu’ils permettent de transmettre des émotions que les mots ne permettent pas forcément, nous vous avions montré en quoi les émojis sont aujourd’hui plus forts que les mots, à l’heure où le marketing émotionnel est une grande tendance de l’année 2015. Si vous doutez encore du potentiel des émoticônes auprès des jeunes, nous vous proposons aussi de découvrir les chiffres récoltés par meltyMetrix concernant le rapport des jeunes internautes aux emojis. Aujourd’hui, le phénomène prend une nouvelle dimension, montrant que l’émoticône s’est aujourd’hui invité dans toutes lec conversations des jeunes…allant jusqu’aux plus douteuses !

Qu’on se le dise, si les marques savent aujourd’hui parfaitement intégrer les émojis en tout genre dans leur communication, les dealers en font désormais tout autant. Oui, vous avez bien lu ! Le smiley est devenu tellement courant dans les conversations des jeunes mobinautes qu’il fait désormais partie des techniques des dealers pour contourner la surveillance. « Ainsi, un jeune Australien a été arrêté pour avoir vendu de la drogue par un drôle de biais : Regan Peter Howett utilisait en effet les emojis pour représenter certaines drogues par texto (les éclairs pour la MDMA, les cœurs pour l’ecstasy). Si la police s’est aperçue de ces échanges codés après son arrestation, les conversations du jeune homme vont néanmoins être utilisées contre lui lors de son procès en août prochain. L’utilisation de ces preuves s’inscrit dans les usages du pays : selon un rapport réalisé par SwiftKey en avril, les Australiens utiliseraient 65% plus d’emojis que la moyenne pour parler de drogue », explique ainsi le site spécialisé L’ADN. Si cet exemple n’est pas très positif, il montre en tout cas l’importance de l’émoticône aujourd’hui…dans tous les domaines !