Marketing : Les Millennials, des sudistes en puissance ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 25 Août 2017 à 06:22
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
Comment ça, l'été touche à sa fin ? Pas forcément pour les Millennials en tout cas, qui seraient largement ancrés dans un état d'esprit très sudiste, mis en lumière par le blog professionnel Tequila Rapido, avec une grande touche d'humour...mais aussi pas mal de véracité !

Au quotidien, vous le savez sûrement si vous nous lisez, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à comprendre la jeune génération, avec des moins de 35 ans qui diffèrent en bien des points de leurs aînés, comme le montrait il y a quelques semaine une étude exclusive analysant le comportement des Millennials en vacances à la plage. Et justement, en cette fin de mois d’août, on retourne vers l’ambiance de la plage et du soleil, au travers d’un billet publié sur le blog de veille du planning stratégique Tequila Rapido et intitulé « On dirait le sud », qui explique que les Millennials ont de nombreux points communs avec les résidents du sud de la France. « Nos millennials français se sont pris d’amour pour le style de vie à la Marcel Pagnol, celui des cigales, du pastis et de la pétanque… vous voyez le tableau ? », explique le site, avant de déballer ses arguments. Vous êtes prêts à les entendre ?

Le premier point qui rapproche les Millennials des sudistes, c’est leur amour des « apéros vieillots que personne à Paris n’aurait osé commander il y a encore un an de ça. Pastis, Suze, Picon, Cointreau, Aperol…les vieux apéritifs se refont une beauté sur les réseaux sociaux, et connaissent un regain de #cool » auprès de cette cible. Au-delà de cela, avec humour, Tequila Rapido s’amuse à évoquer l’apparence physique des jeunes filles, en évoquant un retour de la cagole : « après avoir exploité tous les filons, la mode se penche maintenant sérieusement sur le cas de la girl next door, de celle qui balaye les conventions, mélange les couleurs et se fiche bien du bon goût parisien ». Et tout cela, c’est sans parler de l’apparition du déballage de la session marché et primeur du coin sur Instagram, en mettant bien en évidence son joli panier en osier pour attirer les likes, et du retour en force de la claquette. Outre la tendance claquette/chaussette évoquée en début d’été, le site Tequila Rapido révèle que « la claquette est l’ultime emblème d’une cible à qui on ne refuse rien, même de relancer la fameuse sandale jelly de plage à 5 euros, version Rihanna avec la collection PumaxFenty (encore un autre débat) ». Bam.

En parallèle de tout cela, on notera que le site fait tout de même une description plus sérieuse de cette génération, qui est tout aussi véridique, selon notre expertise. « Cet individu né entre 1980 et 2000, ultra-connecté, overbooké et un tantinet égocentrique n’est pas du genre à consommer et suivre n’importe quoi. Il en demande toujours plus aux marques en terme d’expérience, d’engagement et de responsabilité ; il veut en prime de la qualité, du sens, de l’authenticité… et si ce n’était que ça ! Dans le documentaire The Culture of Proximity, 61% d’entre eux déclarent : « je peux influencer la culture populaire ». Le millennial se voit bien comme ça, créateur et consommateur à la fois. Blague à part, son influence est belle et bien réelle, et elle s’exprime majoritairement par le biais des réseaux sociaux. En pleine connaissance du système et de ses limites, le millennial n’hésite pas à se réattribuer les codes, à les détourner pour exprimer ses sentiments et son opinion sur la société ». Compris ?