Vous le savez, au quotidien, la mission d'Air of melty est de vous informer sur les dernières tendances en matière de marketing, afin de vous aider à communiquer toujours plus efficacement auprès de la jeune génération. En début de semaine, nous vous parlions de la data sponsorisée comme étant potentiellement la nouvelle tendance à adopter en 2016 pour séduire les jeunes. De son côté, Instagram a récemment dévoilé son Top 5 des tendances 2016 pour les annonceurs. A présent, nous souhaitions aborder une autre tendance, à savoir celle du mash-up, décryptée par le site Influencia, qui reprend l'étude Serviceplan/OpinionWay présentée au Cristal Festival ce mois-ci. Le Mash-Up, c'est le mix de deux marques (ou une personnalité et une marque), comme Burger King l'avait proposé à McDonald's avec le McWhopper pour la journée de la paix en septembre dernier. "Qu’apporte cette forme de co-branding publicitaire qui se développe dans de nombreux secteurs d’activité ? Ces campagnes sont-elles bien comprises ? Sont-elles perçues comme innovantes ? Pour y répondre, l’étude a testé neuf campagnes récentes (Burger King & McDonalds, t's not Ok & Home Magazine, Airbnb & Galeries Lafayette, Ubisoft & Coca-Cola, Michel et Augustin & Starbucks, Gibson & Shazam, Google & Jurassic World, Zlatan & World Food Program et Uber & Mad Max), auprès de 1000 Français". Et les conclusions sont à découvrir dès maintenant !
De façon générale, comme le remarque Alain Roussel, président de Serviceplan, "le mash-up est perçu comme inédit : sept campagnes sur neuf enregistrent des scores au-dessus de 80%". Et c'est déjà une très bonne chose puisque nous vous l'avons déjà dit, les jeunes consommateurs ont aujourd'hui besoin d'être surpris pour pouvoir s'engager auprès d'une marque. D'autre part, "les publicités plaisent car elles sont innovantes", insiste Hugues Cazenave, CEO d’OpinionWay. "Le mash-up est dans l’air du temps, en osmose avec le 'co', tout ce qui tourne autour de l’économie collaborative. Et les digi-natives y sont encore plus sensibles que la moyenne. Tout simplement parce que cette génération, habituée aux codes du brand content, est ouverte aux possibles ponts entre les marques". Mais attention, tous les mash-ups ne fonctionnent pas de façon automatique ! Les deux entités doivent avoir des valeurs communes et trouver un équilibre sur les objectifs d’image. "Deux bons acteurs ne font pas toujours un bon show", c'est l'idée à garder en tête. En conclusion, comme l'explique le site Influencia, "le mash-up est un bon moyen pour émerger et créer de la sympathie, surtout auprès des digital-natives. Mais pour créer de la crédibilité, de l’envie d’en parler autour de soi, voire de la proximité, il faut respecter deux règles : la collaboration entre les deux marques doit être cohérente et respecter le gagnant-gagnant ; et le message délivré doit faire sens".