Depuis de longs mois déjà, la rédaction d’Air of melty s’efforce de vous montrer que les réseaux sociaux constituent un terrain de jeu exceptionnel pour les marques cherchant à toucher efficacement la jeune génération. C’est un fait, de nombreuses études en attestent ces derniers mois, la jeune génération a développé une certaine addiction aux réseaux sociaux, en faisant d’eux l’activité principale sur leur smartphone, comme nous l’expliquait Elodie Gentina, spécialiste de la génération Z et du marketing, lors d’une interview publiée en novembre dernier. Et, en la matière, ce sont particulièrement Snapchat et Instagram qui ont su tirer leur épingle du jeu. En la matière, nous vous révélions le mois dernier qu’Instagram est LA plateforme incontournable pour les influenceurs aujourd’hui. Mais quel genre d’influenceurs au juste ? Comme le révélait le site e-marketing il y a quelques semaines, c’est le micro-influencing qui est particulièrement en forme sur le marché du social media marketing aujourd’hui. « Les consommateurs américains à la recherche de plus de sincérité et de transparence se tournent vers le micro-influencing ou « magic middle ». Des influenceurs très spécialisés sur un marché dont les interventions sont jugées plus spontanées et authentiques », expliquait ainsi le site. « Ces personnalités aux communautés plus resserrées, mais plus actives et fidèles – quelques milliers d’abonnés – sont aujourd’hui davantage sollicitées par les marques », car elles promettent un taux d’engagement plus élevé pour un coût moindre. Concrètement, les utilisateurs ayant moins de 1000 followers réussissent en moyenne à atteindre un taux d’engagement de 8% sur Instagram, tandis qu’il descend à 4% pour ceux ayant 1000 et 10000 followers au compteur. HelloSociety, une agence mettant en relation les influenceurs et les annonceurs, confirme la tendance aujourd’hui.
Selon l’agence, un micro-influenceur doté d’une petite communauté de moins de 30 000 membres profite de followers plus actifs et plus loyaux. « Les marques auraient alors tout intérêt à s’intéresser à ces petits prescripteurs de tendances pour atteindre leur audience cible », explique la firme. En matière de chiffres, HelloSociety explique que les campagnes qui font appel aux micro-influenceurs ont un taux d’engagement 60% supérieur et poussent 6,7 fois plus les followers vers un comportement d’achat que les grands prescripteurs, rendant les stratégies annonceurs beaucoup plus rentables. Les habitudes de micro-influenceurs, qui amorcent 22,2 fois plus de conversation par semaine que le consommateur moyen, peuvent notamment expliquer de tels chiffres. Mais qu’est-ce qui coince avec les influenceurs ultra renommés, alors ? « Quand des célébrités aux millions de followers essaient de vendre un produit, personne n’y croit vraiment (…) Le marketing d’influence fonctionne toujours à la seule condition que l’influenceur et sa communauté se considèrent d’égal à égal », d’expliquer Kyla Brennan, fondateur et CEO de HelloSociety au site L’ADN. Vous l’aurez compris, en 2017 plus que jamais, il convient aujourd’hui de privilégier la qualité à la quantité, sur tous les fronts. Qu’il s’agisse de contenu ou de communauté, un nombre important ne va pas de pair avec un engagement important également. Tout est une question de confiance et d’authenticité, deux valeurs clés auprès des jeunes consommateurs, encore une fois !