Médecins du Monde mise sur Orelsan pour parler au grand public…et #ONSENFOUT

Qui dit fin d’année dit période privilégiée pour les ONG pour communiquer auprès du grand public. Cette année, pour toucher le plus grand nombre, Médecins du Monde mise sur la voix d’Orelsan, des images fortes et un slogan dur : On s’en fout.

Sans aucun doute, en cette année 2019, l’engagement aura été un maître-mot en matière de communication. Plusieurs études l’ont montré, il s’agit de l’une des valeurs fortes des Millennials à l’heure actuelle. Selon une récente infographie signée YouGov portant sur les marques et la notion d’engagement, plus de 8 jeunes sur 10 attendent aujourd’hui des marques qu’elles s’engagent, que soit sur des questions sociétales ou environnementales. Et cela promet de continuer puisque, d’ailleurs, la notion d’engagement fait partie des tendances de la communication digitale qui devraient marquer 2020. Dans ce contexte de jeune génération révoltée et désireuse d’agir pour préserver et améliorer l’état de la planète dans son ensemble, nombreuses sont les ONG qui réussissent à prendre la parole en frappant fort auprès de cette cible. Il y a peu, WWF invitait le grand public à adopter un jaguar dans une campagne intense. Dans le même temps, Sea Shepherd France a détourné le jeu culte Docteur Maboul pour éveiller les consciences à l’occasion de Noël 2019. Aujourd’hui, c’est de la nouvelle campagne de Médecins du Monde que nous voulions vous parler. Une campagne émouvante, en noir et blanc, durement baptisée #ONSENFOUT.

Pour inciter le grand public à réaliser des dons à l’occasion des fêtes de fin d’année, Médecins du Monde vient de prendre la parole avec un film de 30 secondes porté par la voix du rappeur Orelsan. Dans des images en noir et blanc particulièrement émouvantes, se succèdent des images de personnes dans le besoin ou en danger. On aperçoit des SDF, des migrants à bord d’une embarcation de fortune, un père fuyant avec sa jeune enfant sous les bombardements, etc., le tout avec la voix d’Orelsan qui scande simplement « On s’en fout ». On s’en fout, vraiment ? Non, en réalité, il manque un bout à cette phrase, qui est révélé au moment de la conclusion : « on s’en fout de leur apparence, de leur religionn, de leurs origines, qu’ils soient juste en bas de la rue ou à l’autre bout du monde. Tout ce qui compte pour nous, c’est leur santé ». Compris ?

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