On le sait, la jeune génération est passionnée de voyages en tout genre, et ce même si elle s'inquiète pour ses périples de 2022 à cause de la crise sanitaire notamment. Pour se rendre à leur destination de vacances, nombreux sont ceux qui prennent l'avion. Mais clairement, il y a une compagnie aérienne que les 18-35 ans ont intérêt à éviter actuellement : Wing est une fausse compagnie aérienne créée de toute part par l'agence Rosa Paris pour la sortie du film "Rien à Foutre", réalisé par Emmanuel Marre et Julie Lecoustre et diffusé sur les écrans français depuis ce mercredi 2 mars. Dans ce long-métrage, Adèle Exarchopoulos incarne Cassandre, une hôtesse de l'air de 26 ans peu paumée de la compagnie low-cost WING. Comme l'explique le communiqué diffusé, "le film, sélectionné à La Semaine de La Critique au Festival de Cannes, explore la question difficile de trouver sa place lorsque l’on est constamment entre deux vols". Justement, au même titre que l'ensemble d'une génération qui se sent perdue et sacrifiée, Cassandre vit son existence comme une fuite, se retrouvant dans une suite de lieux de passage, dénués d’âme. Au gré de ses vols, elle se retrouve toute seule aux commandes d’une vie professionnelle et amoureuse sans repère. Un film à la fois social, touchant et souvent drôle par son côté absurde. Le film a été tourné dans une approche naturaliste qui le rapproche parfois du documentaire. C'est dans ce contexte que Rosa Paris a été sollicité pour donner vie à une compagnie aérienne plus vraie que nature.
Pour atteindre un réalisme maximum, la compagnie "WING" a été pourvue d'un nom, d'un logo, d'une identité colorielle, de photos de stock un peu trop fun et lifetsyle, d'affiches aéroport, d'habillage des avions. Tout un langage de marque a été développé pour les besoins du film. Jusqu’à même inventer une fausse signature aux accents positifs : "We Care at All Cost". En complément, pour le lancement et la promotion du film, Rosa Paris a conçu un teaser en forme de fausse pub diffusé sur les réseaux sociaux : "un pastiche de vidéo diffusé sur les réseaux du film qui nous rappelle quelques-unes des (pires) créations publicitaires dont les marques trop marketées ont parfois le secret. Pour mieux montrer la rupture avec la réalité". L'ambition de cette démarche ? Au fond, "que la marque semble naturelle tout au long du film, qu’elle prenne une place juste, qu’on y croit, tout simplement", à l'heure où, souvent au cinéma, les marques inventées finissent par trop se voir. "Dans ce film, la marque joue un rôle clé, c’est un des personnages principaux, il était hors de question que les spectateurs n’y croient pas. On a pris beaucoup de plaisir à se mettre dans la peau d’une (mauvaise !) agence de branding, en reproduisant avec beaucoup de minutie tous les éléments d’un langage de marque low cost très efficace", a expliqué de son côté Sacha Lacroix, Directeur Général de Rosa Paris.