Facebook lance Messenger Rooms pour accélérer toujours plus en matière d'échange vidéo

Un nouveau service promet d'aider le grand public à rester en contact avec ses proches en dépit des mesures de confinement et de distanciation sociale : Messenger Rooms, lancé par Mark Zuckerberg pour répondre à un "manque actuel".

En cette période de confinement particulièrement difficile à vivre pour la jeune génération, les Français disposent de plusieurs options pour garder le contact avec ceux qui ne vivent pas avec eux. Chez les 25-34 ans comme pour l'ensemble de la population française, la priorité va aux appels téléphoniques (83%), devant les messages textes (70%), les réseaux sociaux (61%) et les appels en visio-conférence (51%), selon une étude YouGov parue il y a quelques semaines. Chez les plus jeunes, les réseaux sociaux sont les plus sollicités, devant les messages textes, les appels téléphoniques et les appels en visio-conférence. En matière d'appels en visio-conférence, le grand public a l'embarras du choix : HouseParty s'impose comme étant l'appli phénomène du confinement, permettant d'organiser des "coronapéros", tandis que Zoom, WhatsApp, Skype ou encore Messenger sont aussi très utilisés pour appeler ses amis ou sa famille en vidéo. Et bien qu'on se le dise, Facebook ne compte pas se limiter à Messenger : nourrissant clairement l'ambition de devenir le leader des interfaces de communication vidéo, la firme de Mark Zuckerberg vient de lancer un nouveau service baptisé Messenger Rooms.

En pratique, Messenger Rooms se présente comme une nouvelle interface qui permet de retrouver ses amis dans des "pièces" virtuelles, privées ou publiques. Le même principe que HouseParty, donc, qui propose à ses utilisateurs de se regrouper dans des "pièces" virtuelles pour discuter ou jouer à des jeux divers. Comme l'a expliqué Mark Zuckerberg en personne la semaine passée, Messenger Rooms est conçu "pour être spontané". Chacun peut garder une fenêtre de discussion ouverte et les personnes peuvent faire un saut dans la "pièce" quand elles le veulent. Pour le fondateur de Facebook, ce nouveau service entend répondre à un "manque actuel". Il précise que les participants (jusqu'à 50 en tout) n'auront pas besoin de disposer d'un compte Facebook. S'ils n'ont pas l'application, le lien envoyé par un ami ouvrira une page sur leur navigateur internet. Et les appels dureront aussi longtemps que souhaité. Pour apporter un peu de piment aux discussions, des effets de réalité augmentée (filtres) et des arrière-plans immersifs seront disponibles pour les utilisateurs. Messenger Rooms sera mis à disposition de ses quelque 2,5 milliards d'utilisateurs dans le monde dans les prochaines semaines et le service sera également accessible depuis Instagram et WhatsApp, deux applications déjà détenues par Facebook.

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