Noël 2019 : Crazy Theory, le jeu qui amuse la jeune génération autour des Fake News

Par Céline Pastezeur - Publié le 27 Déc 2019 à 07:00
Noël 2019 : Crazy Theory, le jeu qui amuse la jeune génération autour des Fake News
Peut-on s'amuser autour des Fake News ? Pour les créateurs du jeu Crazy Theory, la réponse est clairement oui : ce jeu de société invite le grand public à inventer des complots aussi poétiques que diaboliques, et toujours complètement délirants.

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty vous donne des clés pour mieux comprendre la jeune génération et ses attentes. En ce mois de décembre 2019, mieux comprendre la jeune génération passe par le fait de se demander quel type de cadeaux elle pourrait bien offrir ou recevoir sous le sapin. On le sait, les fêtes de Noël 2019 de la jeune génération leur permettront très certainement d’être gâtés en matière de gaming, avec 9 jeunes sur 10 qui jouent aux jeux vidéo. Mais il n’y a pas que sur leur écran que les moins de 35 ans aiment jouer : des jeux de société peuvent aussi les séduire. Et, à l’ère de la méfiance et de la propagation de Fake News, en particulier sur les réseaux sociaux, un jeu en particulier pourrait bien se démarquer : Crazy Theory.

Développé par Le Droit de Perdre et inspiré par la BD à succès Zaï Zaï Zaï Zaï de Fabcaro, le jeu invite un groupe de 3 à 6 joueurs à démonter des complots tout en s’amusant. Pour rappel, « dans l’oeuvre de Fabcaro, un gars au bar explique pourquoi le héros a commis l’offense suprême d’oublier sa carte de fidélité au supermarché… Il développe avec une suite de mots le raisonnement suivant : fidélité -> adultère ; adultère -> terre ; terre -> râteau ; râteau -> Torah ; Torah -> Juifs » et voilà, hem, hem… CQFD », explique le communiqué associé au jeu. Dès lors, dans ce même esprit second degré, Crazy Theory propose un total de 60 complots à démonter, avec 120 complices à impliquer et 59 coupables à démasquer. En pratique, les joueurs doivent piocher une carte « complot », deux cartes « complices » et une carte « coupable » en trouvant le moyen de les relier entre elles. Le but est de remporter l’adhésion de ses adversaires avec des associations d’idées aussi évidentes qu’improbables. Alors, prêts à inventer les plus belles fake news de l’année ?