Publicité : La Génération Y, pas contre le reciblage publicitaire, loin de là !

La semaine dernière, Air of melty vous révélait les résultats d’une étude menée par Opinion Way et Mozoo et montrant combien les jeunes seraient prêts à payer pour se débarrasser de la publicité sur Internet. En effet, on le sait, à l’heure actuelle, les jeunes témoignent d’une saturation face à la publicité intrusive sur le net et l’utilisation d’ad-blockers se multiplie donc logiquement au cœur de cette génération. Un essor qui met en lumière un « problème générationnel face à la publicité, mêlant sentiment d’intrusion, problème de perception et besoin d’instantanéité », selon des experts ayant débattu au sujet de la publicité en ligne lors d’une conférence organisée par l’EBG en octobre dernier. Afin de remédier à cette lassitude, voire à cet agacement exprimé par la jeune génération, de nouveaux types de publicité se développent. Parmi eux, on retrouve bien évidemment le native advertising, avec la co-création de contenus de qualité entre une marque et un média, comme meltygroup en a fait une de ses forces, mais aussi le retargeting, ou le reciblage publicitaire, qui consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur des sites internet après qu’un internaute a fait preuve d’un intérêt particulier pour un produit sur un autre site. Or, à l’heure où les jeunes attendent des publicités qu’elles soient pertinentes et parfaitement adaptées à leurs envies et à leurs attentes, le reciblage publicitaire a tout pour les toucher efficacement ! Et si vous voulez davantage de chiffres sur le potentiel du retargeting publicitaire, découvrez tout de suite une nouvelle étude signée wishpond, un service marketing.

Preuve que le reciblage publicitaire porte ses fruits auprès des internautes, et principalement des jeunes, c’est que, selon l’étude menée par Wishpond et regroupant les données de plusieurs études menées sur le sujet, près de trois acheteurs en ligne sur cinq aux Etats-Unis déclarent avoir remarqué les publicités portant sur des produits qu’ils avaient observés sur d’autres sites. Et alors qu’ils consultent en moyenne trois sites par session shopping, les internautes confrontés à ces nouvelles bannières ciblées ont une réaction positive, à hauteur de 30%, neutre à hauteur de 59% et négative, à seulement 11%. De quoi confirmer l’idée portée par 46% des marketeurs que le reciblage a de l’avenir et du potentiel, bien qu’il soit encore considéré comme l’outil le moins utilisé en matière de marketing en ligne, selon les principaux concernés. Mais le phénomène est clairement en marche, comme en atteste le fait que 68% des agences et 49% des marques déplacent actuellement leurs budgets de la publicité traditionnelle en display vers le reciblage. A l’heure actuelle, 10% des agences et 9% des marques allouent même un budget séparé au reciblage. Un tel chiffre peut s’expliquer par le fait que le reciblage nourrit de nombreux enjeux. Le premier, pour 33% des marketeurs, est d’augmenter les revenus d’une marque tout autant que d’attirer de nouveaux clients. Vient ensuite une volonté d’augmenter l’engagement sur un site, pour 16% des professionnels sondés, puis la volonté d’augmenter la notoriété d’une marque, pour plus d’un marketeur sur deux. En tout cas, tous ces chiffres montrent bien une chose : entre les bannières est les jeunes, l’histoire d’amour n’est pas terminée, elle est simplement amenée à évoluer !