Publicité : Le programmatique direct dans la zone EMEA, où ça en est en août 2016 ?

La rédaction d’Air of melty vous en parle depuis plusieurs mois, le programmatique est l’une des tendances fortes de l’année 2016 en matière de publicité. Déjà, en septembre 2015, nous avions fait le point sur la situation du programmatique en France, en vous révélant que 71% des professionnels interrogés par l’EBG indiquaient à l’époque que la part du programmatique dans leur budget digital allait augmenter d’ici la fin de l’année 2015, tandis que plus de la moitié d’entre eux (52%) pensaient que le display serait essentiellement programmatique dans le futur. Cette évolution répondait alors parfaitement au discours tenu par Arthur Millet, Président du SRI et Directeur Digital d’Amaury Média, qui, lors du Hubday dédié à la thématique « Future of Mediabuying », avait expliqué que « si l’on a dévalorisé les contenus ces derniers temps, le programmatique et la data vont désormais nous aider à améliorer l’expérience publicitaire, en permettant de recréer de la valeur. A l’heure où la publicité doit faire partie de l’expérience utilisateur, il convient de recréer le lien entre publicité et contenus ». Dans cette logique, au cours du mois de juillet 2016, Teads et Videology annonçaient s’être associés, avec programmatique et vidéo outstream en ligne de mire. A présent, c’est Google qui apporte sa contribution au débat, en dévoilant les tendances et statistiques du programmatique direct dans la zone EMEA, au travers d’une analyse approfondie des données DoubleClick. Alors, quels sont les éléments marquants du moment ?

Comme le révèle le communiqué diffusé, de cette étude signée Google émergent quatre tendances et enseignements clés sur le programmatique direct dans la zone EMEA (Europe / Middle East / Asia). D’une part, « la maturité technologique de la zone EMEA se reflète dans son adoption du programmatique puisque plus d’un quart des impressions en programmatique direct achetées et vendues sur DoubleClick Ad sur une période de 15 mois concernent la zone EMEA ». Bonne nouvelle ! Le programmatique connaît clairement une croissance fulgurante dans la zone EMEA : en 15 mois, les impressions en programmatique direct y ont plus que doublé. Le plus fort cumul d’impressions se retrouve en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni tandis que l’Espagne, la Turquie et l’Ukraine ont vu les impressions en programmatique direct plus que doubler en tout juste 12 mois. Que l’on se rassure, la France se trouve aussi en très bonne position sur ce marché. De son côté, le développement sur mobile et tablette ne cesse d’augmenter. « De fait, même si l’ordinateur reste une plate-forme très utilisée pour faire des achats, la place qu’il occupait dans la publicité programmatique s’est réduite de plus de 15 % en 15 mois. Parallèlement à ce déclin, la part d’impressions sur le web pour mobile a plus que doublé tandis que les sites pour tablette représentaient plus de 10 % de toutes les impressions dans la zone EMEA, soit près de 45 % de plus que la moyenne mondiale ». Enfin, il est bon de savoir que certains segments tirent particulièrement leur épingle du jeu : les éditeurs dans les secteurs de l’actualité et des arts et divertissements ont largement touché les acheteurs, tandis que dans la zone EMEA, le secteur « Ordinateurs et électronique » s’est développé plus de 35 % plus vite que dans le reste du monde. Vous savez désormais tout sur ce qui fonctionne aujourd’hui en matière de programmatique !