Sexe et confinement, quelle réalité pour les adeptes des applis dating ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 14 Avr 2020 à 10:29
Sexe et confinement, quelle réalité pour les adeptes des applis dating ?
On le sait, entre les jeunes et les applis dating, ça matche ! Mais à l'heure du confinement, qu'est-ce qui change pour les adeptes de ces services ? Comment se passe la sexualité ? Réponse grâce à une étude signée Happn.

Ce printemps 2020, saison des amours par excellence, s’avère très particulier. Avec le confinement en place, nombreux sont les amoureux qui sont séparés. Et Tuned, l’appli préparée par Facebook spécialement pour les couples, n’a, malheureusement pour eux, pas encore été lancée en France. Pour les célibataires, la situation est encore plus compliquée : comment rencontrer l’amour sans sortir de chez soi ? En misant sur les applis dating, qui restent bien en place, pardi ! À l’heure où les relations amoureuses des jeunes naissent souvent sur les applis dating, les services les plus populaires ont fait le choix de réinventer leur service pour coller aux nouveaux besoins et à la nouvelle réalité de chacun, en misant tout sur le live-vidéo. C’est dans cet esprit que, courant mars, Once a par exemple lancé le live-vidéo pour inviter les jeunes à continuer à matcher pendant le confinement. De son côté, l’appli Bumble a aussi montré que le nombre d’appels vidéo a augmenté de 21% ces derniers jours sur son service. Mais quid de la sexualité de chacun ? L’appli de rencontre française Happn s’est intéressée au sujet en lançant un sondage sur les pratiques de ses utilisateurs en période de confinement.

Verdict, pour faire monter la température, 67% des utilisateurs d’Happn sont plus adeptes des sextos que des appels vidéo coquins, prisés par seulement 33% des sondés. En cela, on le voit bien, le live vidéo est surtout privilégié pour faire connaissance. En revanche, pour les moments plus sensuels, il ne fait pas franchement rêver les jeunes. Par contre, pour entretenir la flamme avec un crush, on sent que l’appel de l’e-date est plus fort : 45% sont ainsi adeptes des e-dates fougueux. Cela reste tout de même moins pratiqué que l’envoi de photos coquines, privilégié par 55% des sondés. Enfin, dernière statistique intéressante : près d’un tiers des sondés déclarent ne pas céder aux sirènes de la masturbation et attendront sagement les retrouvailles avec leur moitié. En pratique, 38% attendent (certainement avec impatience) les retrouvailles tandis que 61% gèrent en solo !