Les Millennials, (vraiment) une génération de jeunes vieux ?

Si la génération Z fait parler d’elle en tant que génération sous stéroides, ses aînés font visiblement l’effet inverse aux marketeurs. Un journal belge se demande aujourd’hui si les Millennials ne constitueraient pas une « génération de vieux avant l’âge ». Vraiment ?

Vous adresser à la génération Y ou à ses successeurs de la génération Z, il va clairement falloir choisir ! En mars dernier, la rédaction d’Air of melty vous rendait l’information officielle : la génération Y est désormais succédée par la génération Z, alias les Plurals, aussi surnommée Génération K (pour Katniss Everdeen, héroïne d’Hunger Games) ou encore génération Refresh, avec les notions de plaisir, engagement et créativité pour caractériser les 18-25 ans. Et, qu’on se le dise, celle-ci n’a pas grand chose à voir avec ses aînés. Il y a quelques semaines, une professionnelle du marketing décrivait ainsi la génération Z comme étant une « génération de Millennials sous stéroïdes », à chercher à engager le plus efficacement possible car c’est elle qui est aujourd’hui la plus exigeante. A l’inverse, aujourd’hui, un article signé du journal belge Le Vif voit les Millennials comme étant une « génération de vieux avant l’âge ». Concrètement, selon le titre, « les Millennials, ou génération Y, ne boivent plus, ne sortent plus, passe énormément de temps à pianoter sur leur smartphone et sont paresseux au travail ». Vraiment ?

C’est une réalité, nous vous en avons déjà parlé, à l’heure actuelle, les jeunes font moins la fête que leurs aînés. Au moins, ils consomment moins d’alcool par personne. Selon une étude américaine, la soirée idéale des jeunes consisterait même à s’affaler dans son lit ou dans son divan et ne rien faire. Aujourd’hui, une enquête de TNS-Sofres fait le point sur le phénomène, en mettant en lumière trois facteurs qui justifient un tel essor : d’une part, les jeunes manquent de moyens; d’autre part, les jeunes sont inquiets en matière de sécurité puisqu’ils évoluent dans un climat tendu; enfin, la fatigue des grandes villes et de la connexion permanente vient s’ajouter à tout cela. « Les jeunes passent d’ailleurs un jour par semaine sur leur smartphone (un peu plus de 23 heures). La soirée idéale se passerait donc à buller à la maison, le smartphone vissé dans la main », explique le site. Cela suffit-il à faire de la jeune génération une génératon de jeunes vieux ? A la rédac, on ne peut être complètement d’accord avec cette idée : la multiplication de défis fous montre bien que les moins de 30 ans sont énergiques, créatifs et, surtout, prêts à multiplier les expériences inédites. Est-ce qu’un papy ou une mamie serait prêt à tenter le balconing, ce nouveau défi fou (et dangereux) des jeunes fêtards aventuriers ?

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