Tinder : Source d’inspiration pour StudyHubb, « la première plateforme sociale pour étudier »
Encore une fois, Tinder, qui s’est récemment associé à Spotify pour faire matcher les jeunes en musique, prouve que sa plateforme est une référence sur le marché du mobile. Il y a quelques mois, la rédaction d’Air of melty vous avait fait savoir que Tinder avait servi d’outil de recrutement pour Amazon, avant que l’application dating ne s’impose comme un outil de communication redoutable pour sensibiliser les 18-35 ans au don d’organes. Tout cela sans oublier que Tinder a servi de source d’inspiration directe pour la stratégie e-shopping de Sephora qui, afin de booster les ventes en ligne de sa marque distributeur, a imaginé une nouvelle expérience de shopping reposant largement sur du swipe (le fait de balayer l’écran vers la gauche ou la droite pour valider une action). A l’heure où la jeune génération est très habituée à faire glisser son doigt sur son écran pour valider ou non un profil de célibataire, la marque lui a proposé d’en faire de même avec des produits à acheter. Et bien, qu’on se le dise, la puissance du swipe va encore au-delà : il pourrait bien s’inviter dans les sessions révisions des étudiants.
C’est en tout cas le projet de la startup StudyHubb, qui se vante d’être « la première plateforme sociale pour étudier ». Mais encore ? Comme le présente le site l’ADN, « largement inspirée de Tinder, l’application vous proposera de rencontrer des personnes à proximité en affinité avec votre / vos domaine(s) d’étude(s) et d’entamer une conversation avec ces dernières ». Sur son blog, l’application explique comment « le swipe et les études forment un match parfait », après que le swipe se soit répandu sur des centaines de nouvelles applications après que Tinder l’ait déployé, pour arriver à un total de 800 millions de swipes par jour en 2016. On peut aujourd’hui swiper pour trouver du travail, des amis, des dates selon ses centres d’intérêt ou même des animaux à adopter. L’ambition de StudyHubb est donc de profiter de l’effet swipe pour aider les étudiants à trouver des « Studies Buddies », à l’heure où l’éducation est, pour le moment, totalement restée en retrait de l’influence Tinder, qui vise pourtant principalement les jeunes. L’application se veut anti-formelle et ultra-collaborative, pour aider les étudiants de l’enseignement supérieur, qui passent en moyenne entre 10 et 13 heures à étudier en dehors des cours chaque semaine. Quitte à réviser, autant le faire en bonne compagnie, non ?