Transformers 4 : L’âge de l’extinction franchit le cap du milliard de dollars de recettes dans le monde, succès marketing total

Par Céline Pastezeur - Publié le 05 Août 2014 à 17:34
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Si les héros de Transformers redoutent une invasion de robots sur la planète, une chose est sûre, le long-métrage de Michaël Bay a, lui, envahit la planète cinéma ! Fort d’un carton énorme lors de son premier weekend d’exploitation aux Etats-Unis, confirmé ensuite par une grosse première semaine en France et en Europe, et validé par un record pulvérisé en Chine, Transformers 4 vient de franchir le cap du milliard de dollars de recettes dans le monde. Non pas grâce à un scénario de qualité, mais grâce à une stratégie marketing redoutable !

Mais où s’arrêtera-t-il ? La semaine dernière, Air of melty vous rapportait que le carton de Transformers 4, L’âge de l’extinction se poursuivait en France, avec des jeunes conquis contre toute attente. En effet, lors de sa première semaine d’exploitation, en dépit de critiques désastreuses, Transformers 4 était en tête du box-office en France, avec pas moins de d’1,2 million de spectateurs réunis devant les écrans. Il s’agissait là du sixième meilleur démarrage de l’année et du deuxième plus gros lancement d’un film de la franchise, derrière le troisième volet, qui avait attiré 1,3 millions de spectateurs en une semaine. Mais, nous avions de quoi supposer que ce carton serait rapidement freiné, à cause d’un bouche-à-oreille peu fructueux et aussi à cause des expériences passées de la franchise : tous les films de la saga avaient vu leurs entrées divisées de moitié lors de leur deuxième semaine d’exploitation. Cela a d’ailleurs été le cas pour Transformers 4. Mais qu’importe, de façon générale, et surtout mondiale, le carton se poursuit !

Les studios Paramount peuvent se rassurer, les critiques négatives n’auront pas fait couler son dernier blockbuster, bien au contraire ! Nous venons d’apprendre que Transformers 4 est devenu le plus gros succès de l’histoire du box-office chinois en une dizaine de jours d’exploitation à peine. C’est la toute première fois que le cap des 300 millions de dollars de recettes est ainsi franchi en Chine, permettant alors au long-métrage de Michaël Bay de passer lui-même le cap du milliard de recettes cette semaine à travers le monde ! Si, en Chine, le fait d’avoir une intrigue quelque peu locale a vraisemblablement attiré les foules, le constat est bien différent aux Etats-Unis. A l’heure actuelle, avec 241,2 millions de dollars générés sur le sol américain, « Transformers 4 » est de loin le moins puissant des quatre films de la franchise. Même s’il est toujours exploité dans 1.700 cinémas des Etats-Unis, il ne parviendra sans doute pas à atteindre la barre des 250 millions, là où le premier « Transformers » avait généré 319 millions de dollars en 2007, le deuxième 402 millions et le troisième 353 millions. Qu’importe, avec ses 210 millions de dollars de budget, le dernier volet de la saga est largement rentabilisé.

Il faut dire que, pour la sortie du film événement, qui bénéficie déjà de la présence d’un acteur de renommée mondiale et d’effets spéciaux impressionnants pour attirer le public, les studios Paramount Pictures avaient sorti l’artillerie lourde pour accompagner son lancement dans les salles obscures, en multipliant les opérations de marketing (peut-être afin de faire diversion par rapport aux critiques assassines). Ainsi, un site dédié avait notamment été lancé pour rendre l’univers Transformers plus réel que jamais, en montrant la ville de Chicago attaquée par les robots, associée à des clips et des messages de propagande rendant l’invasion très palpable et très réaliste. De son côté, Hunger Games 3 a opté pour un même type de promotion provocante sous forme de propagande, avec vidéos et affiches animées à l’appui, démontrant que la tendance marketing dans le cinéma est de plus en plus de mélanger réalité et fiction afin de susciter la curiosité du spectateur, voire de le perturber. D’autre part, plusieurs marques, comme Oreo, se sont associées au film en vue de voir leurs produits mis en avant dans les cinémas, le temps de l’exploitation de Transformers 4 dans les salles obscures.