En cette année 2019, c’est indéniable, si vous cherchez la jeune génération, c’est sur les réseaux sociaux que vous la trouverez à coup sûr. Chaque jour, les Millennials se connectent à Facebook, Twitter, et surtout à Instagram et Snapchat, ses deux applications préférées du moment selon une récente étude menée par Diplomeo. Si les jeunes se connectent autant, c’est en grande partie pour regarder des vidéos en ligne, ce qu’ils font quotidiennement. Mais les moins de 30 ans se connectent aussi pour discuter avec leurs proches, pour partager des photos et des vidéos et pour y voir différentes nouvelles, notamment provenant des marques qu’ils consomment. En cela, il est aujourd’hui capital pour ces dernières de s’inviter sur les réseaux sociaux. Début janvier, la rédaction d’Air of melty vous dévolait 5 tendances Social Media Marketing à connaître en 2019. En ce mois de février, on s’intéresse à l’engagement sur les réseaux sociaux, grâce à cinq points mis en lumière par Mathurin Bertrand, Social Media Strategist, TSC, sur le site de L’ADN. Qualité, influence, offline et bien plus encore, voilà les pistes à suivre pour engager toujours mieux sur ce terrain.
Le premier conseil que donne Mathurin Bertrand, c’est de privilégier la qualité à la quantité. « Aujourd’hui, les utilisateurs sont énormément sollicités. Leur attention est donc beaucoup plus difficile à capter et surtout à retenir. S’assurer de la qualité de chaque prise de parole est donc primordiale pour engager. Cette exigence doit se manifester de la phase de conception jusqu’à la phase de diffusion : il faut sacraliser le contenu. Raréfier celui-ci est aussi une manière de le valoriser. Aujourd’hui poster deux fois par semaine sur une plateforme peut se révéler être largement suffisant ». Créez et partagez moins mais mieux, donc. Aussi, misez sur les influenceurs. « Avec l’influence, on peut mettre en place un principe de cercle vertueux où les deux partenaires profitent chacun de l’audience de l’autre ». C’est notamment particulièrement vrai en ce qui concerne les micro-influenceurs, qui sont de plus en plus privilégiés car appréciés de leur communauté pour leur proximité et leur authenticité. Par ailleurs, il convient de créer des passerelles entre online et offline, avec des activations se déroulant In the Real Life, comme des opérations street-marketing par exemple ayant des retombés sur le social media. En pratique, « les réseaux sociaux vont alors servir de catalyseur pour ces opérations spéciales ». Le quatrième point abordé est le fait de juger soi-même du contenu créé : soyez votre propre public. Testez les contenus en interne avant de les lancer réellement. Enfin, ne pensez pas qu’aux réseaux sociaux. L’engagement peut aussi se créer ailleurs. « Par exemple sur un site dédié on peut ajouter en dessous d’un article un espace pour recueillir : commentaires, likes et partages. On est alors autonome en ce qui concerne la création du trafic duquel va découler l’engagement ». À vous de jouer à présent !)