Génération K comme Katniss, des jeunes leaders et des battants en puissance !

Par Céline Pastezeur - Publié le 17 Juin 2015 à 15:55
Connaissiez-vous la génération K ?
Génération X, Y et puis Z, on pensait donc en avoir terminé avec les générations marquées symboliquement d'une seule lettre. C'était bien se tromper puisque la génération K, comme Katniss, la nouvelle idole des plus jeunes, est sur le point de débarquer, et promet de tout révolutionner.

Vous le savez si vous êtes des fidèles de notre site, l’ambition quotidienne d’Air of melty est de vous aider à comprendre qui sont les jeunes d’aujourd’hui. Dans cette logique, nous sommes régulièrement amenés à décrypter des tendances parfois farfelues et complètement décalées comme celle du Yuccie pour remplacer le hipster, ou encore comme la tendance de la Génération Roi Lion, biberonnée en mode Disney. Nous vous parlons aussi souvent de tendances moins loufoques et plus reconnues par les médias, évoquant à tour de bras les caractéristiques des désormais célèbres génération Y et Z. Et si ces lettres n’étaient déjà plus valables pour décrire les jeunes ? En tout cas, alors qu’Alexandre Malsch évoquait il y a quelques mois l’existence d’une « génération P comme positive », en ce mois de juin 2015, Olivier Oullier, professeur à Aix-Marseille Université et spécialisé en psychologie et neurosciences, estime que les moins de 35 ans constituent aujourd’hui une génération K. Mais K comme koi ?

Dans un article paru sur le site des Echos cette semaine, Olivier Oullier estime que, « parce que vingt ans peuvent séparer deux Millennials (terme anglosaxon qui regroupe les 18-35, alias l’ensemble des génération Z et Y, ndlr), les études de marché de ce segment qui les considèrent comme un groupe homogène ne peuvent être prises au sérieux ». Il est vrai que, objectivement, les jeunes de 18 ans à peine n’ont ni la même vie ni les mêmes envies que leurs homologues de 32 ans. Dans son papier, il s’intéresse alors aux Millennials les plus jeunes, « nés entre 1995 et 2002 » et aujourd’hui appelés « génération K – d’après Katniss, l’héroïne de la franchise The Hunger Games ». Et qu’a-t-elle de si particulier, cette nouvelle génération ? Bien des choses, à en croire le spécialiste : « On les qualifie à tort de génération selfie, mais ils sont avant tout hyper-informés, altruistes et empathiques. Avides utilisateurs de réseaux sociaux, ils privilégient néanmoins les interactions physiques et le facteur humain dans leurs choix et leurs préférences ». La jeune génération K se démarque aussi par un certain chaos : « près des trois quarts d’entre eux pensent qu’ils seront endettés et la proportion qui veut des enfants est en chute libre. La génération K, victime de la récession et témoin d’un terrorisme surmédiatisé, est plus anxieuse que les précédentes ». Mais ces jeunes, qui font indéniablement partie de la génération Why Not, mise en avant par meltygroup, veut pourtant changer les choses et met tout en oeuvre pour y parvenir. D’où la conclusion d’Olivier Ouille : « En business comme en politique, c’est la génération K qui va décider de notre futur proche ». C’est dit.