Le Nouvel Economiste : Bruno Ledoux, coactionnaire de Libération, reprend le titre

C’est certain, en cette période de fêtes de fin d’année, les nominations sont moins nombreuses, c’est certain. Mais quelques travailleurs acharnés récoltent de jolis cadeaux, avec de beaux projets à lancer en 2015. C’est justement le cas de Bruno Ledoux, qui vient de signer la reprise de Le Nouvel Economiste. La semaine dernière, Air of melty vous annonçait la nomination de Géraldine Guérillot au poste de Directrice Générale Déléguée d’Umalis Group. Aujourd’hui, la nouvelle de la semaine, c’est que Bruno Ledoux, coactionnaire de Libération, est devenu copropriétaire de l’hebdomadaire Le Nouvel Economiste, en liquidation judiciaire, pour environ 500 000 euros dettes comprises, avec des projets de synergies publicitaires avec Libération, a indiqué à l’AFP son associé Henri Nijdam. Le rachat a été validé par le tribunal de commerce de Paris pour la somme de 10.000 euros, mais comprend également la reprise de la dette, d’un peu moins de 500.000 euros, a expliqué Henri Nijdam, déjà directeur de la publication et qui sera associé à 50/50 avec Bruno Ledoux au sein du groupe.

Ce dernier prend la présidence de la nouvelle société d’édition, après liquidation de l’ancienne. « L’idée est de mutualiser les moyens entre Libération et Le Nouvel Economiste, en matière de régie publicitaire et de coûts de diffusion et de promotion, (…) tout en restant chacun autonome dans nos propres sphères. Derrière Ledoux, c’est Libé, après Ledoux, ça pourrait être Drahi. C’est une logique de stratégie industrielle », a ajouté Henri Nijdam. Patrick Drahi a été le principal bailleur de fonds pour le renflouement de Libération. Gaël Tchakaloff, jusqu’ici directrice déléguée du Nouvel Economiste, devient directrice générale. Henri Nijdam, qui présidait le titre, reste par ailleurs directeur de la publication et de la rédaction. Le Nouvel Economiste, qui emploie 15 salariés, a vu sa diffusion reculer depuis dix ans. Il s’est vendu à 13.457 exemplaires en moyenne en juin 2014, contre 18.810 exemplaires en 2003. Entre-temps, il s’est en revanche développé sur internet et mise désormais en priorité sur le digital. Que 2015 leur apporte le meilleur !