Marketing : La génération Y réclame de la collaboration avec les marques, la tendance confirmée

Par Céline Pastezeur - Publié le 18 Juil 2014 à 09:08
Le marketing expérientiel, une clé pour toucher les jeunes
Pour bien des marketeurs, la génération Y fait figure de grande inconnu et de grand mystère, dans sa façon d’agir comme de penser. Aujourd’hui, David Van Rooy, directeur général des Ressources Humaines et des opérations chez Walmart, tient à expliquer que cette génération n’est finalement pas si compliquée à appréhender, tant que l’on a les bonnes clés en main. Des clés qu’il livre tout de suite !

Il y a deux semaines, entre nowners, cause-sumption et autres, Air of melty vous avait parlé des spécificités du marketing efficace auprès de la génération Y, grâce aux conseils de Jamie Gutfreund, directrice marketing au sein du groupe Noise. Aujourd’hui, c’est au tour de David Van Rooy, directeur général des Ressources Humaines et des opérations chez Walmart, de donner son avis au sujet de cette jeune génération sur le site Inc, en insistant sur le fait que, si les jeunes sont en effet différents de leurs aînés, c’est aux entreprises de s’adapter à la nouvelle donne et non l’inverse. « La génération Y a grandi avec ce qui est aujourd’hui notre réalité, ce sont les générations plus anciennes qui essaient de rattraper leur retard. C’est sûr, les jeunes aiment recevoir des retours positifs, mais qui ne le veut pas ? La différence est simplement qu’ils préfèrent le recevoir en ligne plutôt que dans la vie réelle. Ainsi, même si cela est certainement différent d’un mot de remerciement écrit à la main, le but et l’intention sont les mêmes. Les baby boomers peuvent penser que rien ne pourra remplacer le rendez-vous en face à face pour construire de l’engagement, mais la génération Y peut être tout aussi confortable à établir ce genre de relations via des conversations sur le chat ou en vidéo. Ce sont deux approches différentes mais qui, une fois de plus, partagent un même but : se créer un réseau et de nouvelles relations ».

Pour lui, il est injuste de considérer que la génération Y présente sur le marché du travail représente un problème, comme a pu le suggérer une étude révélant que 7 salariés sur 10 estiment que les jeunes ne sont pas adaptés aux réalités du travail. Ici, pour David Van Rooy, les jeunes disposent de grandes qualités dont les entreprises et les marques doivent prendre conscience : « Ils réclament de la collaboration et reconnaissent l’importance de la captation de données provenant de multiples sources. Ils sont ouverts aux nouvelles idées et au changement. Ils sont aussi la génération la plus tolérante en matière de diversité et d’intégration ». Il explique ensuite que ce sont les entreprises qui ne savent pas vraiment comment répondre aux envies et aux besoins des jeunes. Et pour les aider, il dévoile alors trois conseils !

Le premier conseil est de bien considérer la culture et la mission de son entreprise, en en identifiant les aspects les plus importants. Il explique en effet que, si la génération Y est bien différente de ses aînées, certaines valeurs, comme la responsabilité, l’intégration et l’engagement perdurent et doivent être mises en valeur. Le deuxième conseil est d’identifier les questions autour desquelles les différences générationnelles doivent être gérées. « Les gens ne sont jamais complètement homogènes, et les essais de toucher toute une tranche d’âge peuvent être désastreux ». Enfin, David Van Rooy explique que son dernier conseil est d’identifier les manières permettant de se sentir lus à l’aise avec le changement. Des outils ou des formations existent en effet pour aider le personnel à s’adapter aux nouvelles technologies ou aux nouvelles tendances, et il faut s’en servir ! Selon lui, grâce à tout cela, la mauvaise compréhension et appréhension de la génération Y sera résolue !