Internet : Informations privées sacrées pour les jeunes, les marques doivent s’adapter

Par Céline Pastezeur - Publié le 16 Mai 2014 à 08:41
Les données en ligne représentent un atout de choix pour les marques.
Ces derniers temps, les études révélant que les jeunes sont majoritairement prêt à dévoiler leurs informations privées aux marques, d’autant plus s’ils sont récompensés en échange, se multiplient. Pourtant, une étude du SDL a tenu à mettre en avant le fait que certaines informations restent sacrées, et les marques feraient bien en tenir compte ! Décryptage par ici !

Il y a trois jours, Air of melty vous a révélé que, selon une étude, 6 jeunes Américains sur 10 seraient prêts à livrer plus d’informations en ligne aux marques. C’est en tout cas ce que l’institut de recherches The Center for the Digital Future vient de mettre en lumière, une tendance confirmée par l’institut SDL. Toutefois, force est de constater que, si les jeunes sont prêts à en dévoiler plus sur leur vie privée au marques, en échange d’avantages en tout genre comme des bons de réduction ou des offres spéciales, ils ne sont en aucun cas prêts à tout dévoiler ! Ainsi, selon SDL, 42% des jeunes sont capables d’identifier les informations digitales que collectent et traquent les marques, et certaines les dérangent. Autrement dit, les marques qui misent sur ces dernières perdent des points auprès des jeunes clients. Décryptage tout de suite !

Ainsi, 62% des jeunes se disent ‘préoccupés’ par l’utilisation de leurs données personnelles par les marketers, même s’ils sont sept fois moins inquiets de le faire lorsqu’il s’agit d’une entreprise en laquelle ils ont confiance. D’ordre général, parmi les informations jugées les moins sacrées par les jeunes sur le net, on retrouve l’historique des publicités sur lesquelles ils ont déjà cliqué, leur adresse mail, des informations sur le device qu’ils utilisent, leur historique de recherches, les informations de leur profil ou de leur FAI. A l’inverse, tout ce qui a trait à l’operating system, aux informations au sujet de leur navigateur internet, de la géolocalisation, du numéro de téléphone ou de la reconnaissance de leur visage est considéré comme sacré par les jeunes consommateurs, qui sont très rebutés à l’idée de livrer des données de ce genre.

En conclusion, à la vue de toutes ces remarques, l’institut SDL conseille aux marques et aux marketers de chercher avant tout à gagner la confiance des jeunes consommateurs, en en leur volant pas d’informations sacrées sans leur permission. D’autre part, les entreprises doivent savoir de quelles informations elles ont exactement besoin, afin de ne pas collecter de donénes qu’elles n’ont finalement pas l’intention d’utiliser. Les marques doivent aussi donner en retour de ces données privées accumulées, en offrant, par exemple, des bons de réduction ou des offres spéciales à leurs clients ainsi que des campagnes personnalisées et adaptées à ces clients, qui espèrent être compris en dévoilant leurs données. Enfin, l’institut conseille aux marques d’utiliser ce genre de données afin d’améliorer l’expérience du client, et non d’améliorer ses recettes à tout prix. Les deux sont évidemment liés, mais l’expérience positive du consommateur doit primer !