La seconde main, pas une évidence pour tous les 18-34 ans ?

À l’heure où l’augmentation du coût de la vie inquiète beaucoup les jeunes, la résistance s’organise doucement mais sûrement. Il y a quelques mois, une étude avait montré que, pour conserver leur pouvoir d’achat, nombreux sont les Millennials et les membres de la Génération Z qui prévoient de miser davantage sur la seconde main. Une nouvelle pratique qui devrait notamment être facilitée grâce à des applications comme OneSecond, alias le « Shazam » de la seconde main. C’est un fait, la jeune génération est connue pour accorder une grande importance à la mode, tant aux vêtements qu’aux accessoires comme les sneakers notamment. Et alors que son pouvoir d’achat est très souvent limité, c’est très logiquement qu’elle se tourne de plus en plus vers l’économie circulaire pour se faire plaisir. Mais qu’on se le dise, tous les jeunes ne semblent pas décidés à adopter la seconde main. Certains se montrent encore réfractaires, comme en témoigne une étude menée par YouGov. En pratique, près de 4 jeunes sur 10 seraient concernés.

Selon une récente étude menée par YouGov sur le sujet, au niveau mondial, 39% des consommateurs sont d’accord pour dire qu’ils n’achèteraient jamais de vêtements ou d’accessoires d’occasion – un chiffre tiré à la hausse par les 35-54 ans (42%). Les Z et les Millennials, regroupés dans la catégorie des 18-34 ans, ne sont donc pas les consommateurs les plus fermés à la seconde main. Mais ils sont tout de même 37% à être d’accord avec l’affirmation selon laquelle ils n’achèteraient jamais de vêtements ou d’accessoires de seconde main. C’est notamment plus que pour les plus de 55 ans (35%). Au niveau mondial, YouGov observe que les pays les plus réfractaires à ce mode de consommation sont l’Arabie Saoudite (60%), l’Inde (57%) et l’Egypte (54%). Les pays européens enregistrent de leur côté tous des scores inférieurs à la moyenne mondiale : 36% en Italie, 35% en Allemagne, 29% en Espagne, 25% en France et 21% en Belgique. En clair, dans l’Hexagone, 1 Français sur 4, tous âges confondus, n’achèterait jamais de vêtement d’occasion. C’est donc dit, la seconde main, ça n’est pas (encore, tout du moins) pour tout le monde !