PikiChat, tout nouveau rival de Snapchat made in France, l’éphémère toujours au top chez les jeunes !
Tout le monde se rue sur la tendance de l’éphémère ! La semaine dernière, Air of melty vous a révélé que Tinder allait prochainement intégrer les photos éphémères sur son application, devenant alors un rival sérieux pour Snapchat. Nous savons aussi que Facebook est en préparation d’une application du même genre, tandis que Yahoo a récemment racheté Blink, autre service de partage de photos éphémères. Aujourd’hui, un nouveau concurrent peut s’ajouter à cette liste : PikiChat, un réseau social conçu en sept jours et 100% français ! Agés de 26 ans, Adrien Dulong et Rémi Bardoux, qui se sont rencontrés sur les bancs d’une école d’ingénieur, viennent de développer une application mobile en sept jours à peine et sans budget.
Après un passage au pôle innovation de Canal + ou chez PriceMinister et Beezik, les deux jeunes gens viennent de lancer leur propre application, baptisée PikiChat et qui permet de créer des groupes pour y partager des photos sur lesquelles il est possible d’écrire et de dessiner. Le côté éphémère se retrouve dans le fait que chaque nouvelle photo efface la précédente, créant un phénomène de surenchère quelque part, comme l’ont expliqué les deux concepteurs au site L’ADN : « La force de Pikichat, c’est de prendre le contre pied des autres réseaux, comme Facebook ou Instagram, ou chacune des photos postées est soigneusement choisie et esthétisée. Avec Pikichat, place à l’instantanée, à l’irréfléchi, au naturel, car quoi qu’il en soit, votre photo ne sera vue que par les membres de votre groupe et ne durera que quelques instants. » De plus, fort du succès des applications vantant l’anonymat, PikiChat permet aussi à ses usagers de poster des clichés sans révéler leur identité. Le duo à l’origine de l’application espère atteindre 20 000 utilisateurs en moins de deux semaines, grâce à l’inscription gratuite.
Au sujet de la monétisation de son audience, Adrien Dulong et Rémi Badroux envisagent une version premium ou une ouverture des différents groupes aux annonceurs. Toutes ces offres qui se multiplient ne font que répondre à une demande de plus en plus forte de la part des jeunes. En effet, selon une étude de The Cassandra Report, 55% des 14-34 ans réclament de l’éphémère en ligne. Toujours selon l’étude, environ les trois-quart des répondants ont témoigné d’un d’intérêt plus ou moins grand pour les messageries éphémères. Au cœur de ces réponses, on retrouve un « désir d’accéder à davantage d’intimité et davantage de liberté à la fois ». La liberté d’être soi-même et de s’autoriser quelques écarts de conduites qui seront rapidement effacés et donc oubliés.