Publicité : Les jeunes Français et le « Stop Pub », quelle réalité aujourd’hui ?

En décembre 2014, la rédaction d’Air of melty faisait le point sur le rapport qui unit les jeunes aux imprimés publicitaires. Une étude publiée à l’époque par Adrexo et Ipsos montrait alors qu’un jeune sur deux se déclarait « impatient » de lire de tels prospectus. 81% des jeunes déclaraient lire des imprimés publicitaires au moins une fois par semaine et 80% déclaraient par ailleurs les conserver. D’autre part, preuve que la génération Y est une génération spontanée et vivant dans l’instant, l’étude montrait que près d’un jeune sur deux jette en général un oeil aux prospectus immédiatement après les avoir relevés ou un peu plus tard dans la journée. Cela s’explique par le fait que l’imprimé publicitaire est globalement bien perçu et jugé utile par la jeune génération, avec 4 jeunes lecteurs sur 5 qui prennent ce moment de lecture comme un moment de plaisir. D’autre part, 72% des jeunes déclaraient à l’époque que les imprimés publicitaires des magasins/enseignes de produits alimentaires leurs plaisent « beaucoup » et « assez » contre 70% pour l’ensemble de la population. Et 73% des jeunes allaient même jusqu’à déclarer que les imprimés publicitaires des magasins/enseignes de produits alimentaires sont utiles. Alors, l’imprimé papier est-il un chouchou de la jeune génération ? Oui, mais à certaines limites, comme le montre une nouvelle étude, dont les résultats sont à découvrir par ici.

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Bonial entre le 26 juin et le 15 juillet 2015, 50% des 18-34 ans déclarent recevoir « fréquemment (au moins 1 fois par semaine) » des catalogues, guides ou prospectus publicitaires qui ne leur sont pas nominativement adressés. Ces imprimés en tout genre ne semblent pas déranger plus que de raison la jeune génération puisque, à la question « Avez-vous apposé un autocollant interdisant la distribution de publicités (dit ‘stop-pub’) sur votre boite aux lettres ? », la réponse majoritaire, donnée par 61% des jeunes est « Non, et je ne compte pas en apposer un ». En revanche, concernant les personnes recevant peu voire pas d’imprimés publicitaires dans leur boîte aux lettres, on constate que, chez les jeunes, cela s’explique principalement par le fait qu’ils ont spécifiquement demandé à échapper à ces publicités. En effet, 47% des 18-34 ans déclarent avoir apposé un autocollant interdisant la distribution de publicités, tandis que 35% des jeunes pensent que c’est simplement la configuration ou la localisation de leur logement qui empêche les catalogues de parvenir jusqu’à eux. Vous le voyez donc, entre les jeunes et la publicité, le divorce est loin d’être consommé ! Vous pouvez également retrouver l’étude d’OpinionWay réalisée pour Bonial dans son intégralité à cette adresse.