Social Media Marketing : 2016, année du marketing relationnel social, ça veut dire quoi ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Mar 2016 à 06:44
YouTube, Snapchat, Instagram, à quel point la Génération Z est active sur ces réseaux sociaux ?
A l'heure où l'on vous parle sans arrêt de la puissance du Social Media Marketing, une professionnelle décide de le mettre à son tour en lumière, en expliquant que, en 2016, "le marketing relationnel sera social". Mais ça veut dire quoi au juste ?

En 2016 plus que jamais, le Social Media Marketing continue à faire parler de lui ! Durant le mois de février, la rédaction d’Air of melty a eu l’occasion de s’entretenir avec Guillaume Villemot, fondateur du Festival des Conversations et Président de l’agence de communication Et Vous, spécialisée en stratégies de conversation. Le spécialiste du sujet nous avait alors expliqué que, selon lui, « les marques restent très approximatives dans leur façon d’utiliser les réseaux sociaux ». Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer de les motiver, en leur dévoilant des astuces pour améliorer leurs stratégies de Social Media Marketing pour favoriser toujours plus d’engagement. Autre problème mis en lumière pas plus tard que cette semaine, c’est le fait que, selon une nouvelle étude, 7 Français sur 10 chercheraient à éviter la publicité sur les réseaux sociaux. Alors, le Social Media Marketing serait-il inefficace aujourd’hui ? Absolument pas, c’est juste que, en 2016, les marques doivent se montrer plus pertinentes que jamais. C’est ce que montre bien la tribune publiée par Catherine Michaud, CEO Integer France chez TBWA sur le site e-marketing.

« Hier, la TV était subie, l’Internet choisi. Aujourd’hui, l’envahissement du Web par la publicité a fait basculer Internet dans le subi. Les irritants dépassent le trop-plein de publicité et atteignent la vie privée », explique la professionnelle d’entrée de jeu, pour parler de l’essor fulgurant des AdBlockers. Des AdBlockers utilisés dans deux situations principales : « Dans un premier cas, c’est la nature même de la publicité qui constitue le problème. (…) Internet est appréhendé comme une zone de libre-échange, où contenus et informations doivent circuler gratuitement et sans entrave. La relation avec la sphère marchande n’est donc acceptée que lorsque l’utilisateur la provoque volontairement ». Pas grand chose à faire dans ce cas-là pour réussir à faire accepter sa publicité donc. Mais, dans l’autre situation, il y a de l’espoir : « Une autre partie des utilisateurs bloque la publicité en ligne pour des raisons plus rationnelles : pour améliorer un confort de navigation ou parce que les annonces sont jugées peu pertinentes malgré les ­progrès réalisés dans le retargeting. Face à ces utilisateurs, les annonceurs et les agences peuvent (et doivent) proposer des publicités plus qualitatives, qui donnent envie d’être consultées car le message ­commercial y est enrichi d’une expérience ludique, informationnelle ou émotionnelle ». Et c’est là que les réseaux sociaux entrent en jeu, en permettant d’entrer en conversation « dans une forme de relation plus spontanée, plus à propos et en real time ». En d’autres mots, « suivre le compte Instagram de la marque que l’on aime, c’est choisir une communication d’entertainement et « dans mon époque ». En 2016, le marketing relationnel sera social ». Alors à vous de jouer !