Relations virtuelles vs relations physiques, la tendance des eLationships chez les jeunes

La semaine dernière, Air of melty vous révélait que plus d’un jeune sur deux serait « accro » aux réseaux sociaux et au mobile, prouvant alors qu’ils sont des terrains à investir pour les marques en 2015. En effet, selon un sondage mené par Allen Carr Addiction Clinics auprès de 1 000 britanniques pagés de 12 à 18 ans et relayé par MediaPost, 58% des jeunes déclarent avoir développé une addiction aux réseaux sociaux, en révélant ne pas s’imaginer les délaisser pendant un mois. Près de 6 jeunes sur dix seraient donc accros aux réseaux sociaux. Dans le même temps, 66% des jeunes déclaraient qu’ils ne pourraient pas passer un mois sans envoyer de textos, avec une moyenne de 17 messages envoyés chaque jour par personne. A titre de comparaison, 6% des répondants déclaraient qu’ils ne pourraient pas abandonner l’alcool pendant un mois et 28% ne pourraient pas se passer de Junk Food. Alors, les plaisirs de la vie virtuelle ont-ils dépassé les plaisirs de la vie réelle ? Une nouvelle étude pose aujourd’hui directement la question.

L’agence de marketing digital Deep Focus, qui a mené une étude auprès de plus de 1000 jeunes âgés de 18 à 34 ans, vient de mettre en lumière le fait que « plus d’un tiers des sondés considèrent aujourd’hui aujourd’hui les ‘eLationships’ (alias les relations virtuelles, ndlr) comme étant toutes aussi fortes de sens que les relations avec des personnes que l’on connait physiquement ». Dans le même esprit, près d’un tiers des jeunes interrogés (32%) ont déclaré se sentir proches de personnes qu’ils ont uniquement rencontré en ligne, tandis que plus des trois quarts (76%) des sondés ont déclaré avoir créé des relations d’amitié uniquement basées sur des interactions sur les réseaux sociaux. Ces données témoignent de l’existence réelle d’une « intimité digitale », avec des interactions sur le digital basées sur la confiance et sur des valeurs positives. Et pour Jamie Gutfreund, Directrice Marketing chez Deep Focus et que nous avons déjà cité pour notre site, cette tendance a des conséquences positives pour les marketeurs qui veulent investir dans le digital : « ce comportement de masse résulte en une nouvelle ère de l’engagement digital. Ne sous estimez pas l’importance des ‘eLationships’ pour les jeunes consommateurs ». A titre d’exemple, Deep Focus explique notamment que plus de 50% des jeunes songent à ce à quoi leurs vêtements ressembleront dans des photos partagées via Instagram ou d’autre réseaux sociaux…